
Le secrétaire général du SNESUP, Moussa Keïta (c) anime la conférence
La
conférence était animée par le secrétaire général du SNESUP, Moussa Keïta, en
présence de son collègue par intérim du SNEC, Diarra Doumbia, et des membres
desdits comités syndicaux.
Selon
les syndicalistes, pour assurer la formation continue des travailleurs du
secteur tertiaire, l’Unité de formation et de production (UFP), c’est-à-dire
les cours du soir, à la suite de l’institution des tests d’entrée à l’IUG et
des revendications du comité de l’Association des élèves et étudiants du Mali
(AEEM), a été ouverte aux bacheliers ou titulaires d’un diplôme équivalent.
Quatre
missions furent assignées à la cellule de l’UFP, à la lumière desquelles
devrait s’effectuer la répartition des fonds générés entre l’IUG et le rectorat
de l’Université des sciences et de gestion de Bamako pour l’amélioration des
conditions de vie des enseignants, des travailleurs, de l’établissement, mais
aussi des conditions d’études, la contribution au budget de fonctionnement de
l’IUG. Moussa Keïta a précisé que de sa
création à 2014, l’UFP a accompli sa mission. Avec ses fonds générés, elle a pu
organiser des cours dans cinq centres à l’intérieur du pays.
Mais, du fait
d’une lourdeur administrative dans le décaissement des fonds, l’UFP a perdu ses
auditeurs dans les régions au profit de structures privées. Selon lui, les
cours du soir sont payés à 350.000 Fcfa par étudiant inscrit. Mais depuis 2016
jusqu’aujourd’hui, l’IUG n’arrive pas à mettre la main sur la part qui lui
revient dans la clef de répartition des fonds générés. Cette situation est à
l’origine de l’arrêt de la formation des étudiants. Ceux-ci bien qu’ils
s’acquittent de leurs frais de formation sont aujourd’hui les victimes
collatérales.
Le
secrétaire général du SNESUP a aussi dit avoir saisi le Contrôle général des
services publics pour y voir clair dans cette situation. Selon le conférencier,
après le contrôle, il ressorti que le rectorat doit à l’IUG pour les années
universitaires (2016-2017, 2017-2018 et 2018-2019) un peu plus de 517 millions
de Fcfa. Aussi, a-t-il révélé que de janvier 2022 à aujourd’hui, l’IUG n’a perçu le moindre kopeck au titre des cours du
soir dispensés. Alors que les étudiants payent normalement.
Moussa
Keïta a aussi expliqué que puisque l’IUG ne bénéficie pas de la subversion de
l’état, ils veulent simplement que la clé de répartition des fonds générés soit
respectée. Il a aussi affirmé que les tests d’entrée à l’IUG des nouveaux
bacheliers sont reportés et qu’on attend toujours la reprogrammation. Enfin, le
syndicaliste a déploré la concentration excessive du pouvoir dans la main du
rectorat.
N’Famoro KEITA
Rédaction Lessor
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