
Le stade Mamadou Konaté entièrement rénové par les autorités de la Transition
Le
dynamisme déclenché par les autorités maliennes dans le cadre des rénovations
et constructions des stades commence a porté ses fruits. C’est le constat fait
par le Conseil des ministres, tenu le 21 août 2024, sous la présidence du chef
de l’état, le colonel Assimi Goïta. Si l’état d’exécution des travaux des
stades Amary Daou de Ségou et Mamadou Diarra H. de Koulikoro est respectivement
à hauteur de 85 et 81%, le Mali compte aujourd’hui cinq stades aux normes
internationales, c’est-à-dire, homologués par la Confédération africaine de
football (CAF).
Il s’agit
du stade du 26 Mars, du stade Mamadou Konaté, du stade Babemba Traoré de
Sikasso, du stade Abdoulaye Makoro Sissoko de Kayes et du stade Baréma Bocoum
de Mopti. Le pays dispose d’autres stades qui devraient être homologués dans
les années à venir, notamment le Salif Keïta dit Domingo de Kati et le futur
stade de Tombouctou, dont les travaux ont déjà été lancés. En plus de rehausser
l’image de notre pays en terme d’infrastructures sportives, ces stades auront,
à coup sûr, un impact sur le développement du sport national et
l’épanouissement des athlètes.
«Ces rénovations vont apporter un plus au
développement de notre sport et contribuer au rayonnement de nos sportifs, en
général et des footballeurs en particulier», se félicite le ministre de la
Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne,
Abdoul Kassim Ibrahim Fomba. Et de poursuivre : «Le stade du 26 Mars était
le seul stade homologué au Mali. En juillet 2023, lors de sa visite à Kayes, le
président de la Transition, le colonel Assimi Goïta a pris l’engagement de
rénover les principaux stades et a instruit le département de prendre les
dispositions à cet effet. En septembre, soit deux mois après l’annonce du
président de la Transition, les premiers travaux rénovation ont été lancés.
Aujourd’hui, nous sommes très heureux de voir que tous les stades réalisés lors
de la CAN 2002 sont pour la plupart rénovés et homologués par la Confédération
africaine de football».
Pour le
nouveau stade de Tombouctou, le ministre Fomba assure que les procédures
administratives sont déjà faites. Il déclare que le problème se posait au
niveau de l’acheminement de gros équipements. «Les équipements devaient aller
par bateau, mais cela n’a pu se faire en raison de la situation de la Compagnie
malienne de navigation qui était aux arrêts. La compagnie a repris ses
activités et nous sommes en coordination avec le ministère en charge des
Transports et l’État-major pour l’acheminement des équipements à Tombouctou. Le
stade devrait être terminé avant la biennale artistique et culturelle»,
explique le ministre chargé de la Jeunesse et des Sports.
«Il faut avouer que
le Mali a fait un bond exceptionnel parmi les pays africains, nous sommes
aujourd’hui l’un des pays qui disposent du plus grand nombre de stades aux
normes internationales», souligne le ministre de la Jeunesse et des Sports,
chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne. Selon Abdoul
Kassim Ibrahim Fomba, le Mali occupe actuellement la 5è place du classement des
pays africains. «Les travaux de rénovation et de construction des stades vont
se poursuivre et le Mali sera bientôt parmi les deux premiers du classement
africain», insiste le ministre Fomba, en rappelant que c’est en raison de la
qualité de ses infrastructures que le Mali a accueilli et continue d’accueillir
des matches de certains de ses voisins qui ne disposent pas de stades
homologués par la CAF.
Vers la
création de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS)- La
direction nationale des sports et de l’éducation physique (DNSEP) est en train
de «réchauffer» un vieux projet qui avait suscité beaucoup d’espoir dans le
cadre de la rentabilisation des infrastructures sportives du pays. Il s’agit de
la création de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS).
«A notre avis, c’est la meilleure solution pour rentabiliser nos
infrastructures», estime le directeur national des sports et de l’éducation
physique, Alou dit Boubou Diallo. Et d’ajouter que cet office doit avoir un
statut d’Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) avec
un conseil d’administration et doté d’une autonomie financière. «Ce statut est
de nature à pousser les responsables des stades à prendre des initiatives pour
les rentabiliser.
Actuellement, nous travaillons sur ce dossier et une
commission a été mise en place». Selon notre interlocuteur, le projet en
question existe depuis plusieurs années et était piloté par la regrettée
Salamatou Maïga dite Bébé. Alou dit Boubou Diallo se dit convaincu que la
création de l’OGIS va permettre aux directeurs en chargés des infrastructures
de se mettre dans la peau de véritables managers et de rentabiliser ces stades
qui sont aujourd’hui une grande fierté pour notre pays.
Seibou Sambri KAMISSOKO
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