Le nombre de participants à l’événement augmente chaque année
Cette 6è édition s’est déroulée du 5 juillet au 27 septembre et les enfants ont bénéficié d'une formation multidisciplinaire, incluant la langue chinoise, le secourisme, l’assainissement, le reboisement, le code de la route et la pratique de l’art martial shou bo. La cérémonie de clôture a eu lieu en présence du président de la FMSB, Dramane Sangaré, du parrain de l’événement, Oumar Ibrahim Touré, ancien ministre de la Santé et du représentant de l’Association des riverains de l’Institut français de Bamako, Simon Koné. Cette année, 60 mômes ont été récompensés (les enfants ont reçu des médailles et des fournitures scolaires en fonction de leur classement).
À l'issue de l’événement, le parrain, Oumar Ibrahim Touré, a exprimé sa satisfaction et félicité les participants, soulignant l’importance du programme pour la jeunesse. «C'est à travers cet événement que beaucoup d’enfants peuvent se rendre utiles à la société. Nous sommes à la 6è édition, chaque année le nombre de participants augmente.
Nous avons commencé avec 50 enfants et aujourd’hui, nous sommes à 300 enfants, âgés de 6 à 15 ans que nous encadrons», a confié Oumar Ibrahim Touré. «Parallèlement aux activités sportives de shou bo, poursuivra-t-il, tout a été organisé autour de la citoyenneté. Nous avons appris aux enfants comment être de vrais citoyens, car notre objectif est de former des jeunes pour le Mali».
Simon Koné, également chargé de mission de la société civile au service de la coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France, abondera dans le même sens, en insistant sur la citoyenneté et le renforcement de capacités des enfants «J’insiste beaucoup sur cet aspect du programme (citoyenneté, renforcement de capacité des jeunes, secourisme, reboisement, ndlr). J’ai constaté une forte implication des parents, ils ont compris que les enfants constituent l’avenir du pays», a dit Simon Koné.
Pour le président de la Fédération malienne de shou bo, Dramane Sangaré, «Shou bo vacances» est «une politique de vulgarisation de la discipline, de la culture, de l'éducation et de la bonne citoyenneté. Nous avons constaté que pendant les vacances, les enfants sont laissés à eux-mêmes. C’est ce qui nous a poussés à les regrouper, à les former et à les encadrer pour qu’ils soient de futurs encadreurs», a expliqué le premier responsable de l’instance dirigeante du shou bo malien.
Rendez-vous est désormais pris pour la 7è édition.
Amadou DEMBÉLÉ
Rédaction Lessor
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