Semaine nationale de lutte contre la corruption : La jeunesse au cœur de l’édition 2024

Les magistrats sont appelés à contribuer à la pleine réussite de l’évènement pour donner à la lutte contre la corruption un élan à hauteur de souhait. Et que la jeunesse soit bien informée des réalisations en cours en matière de lutte contre ce fléau

Publié mardi 10 décembre 2024 à 07:01
Semaine nationale de lutte contre la corruption :  La jeunesse au cœur de l’édition 2024

 La semaine est une occasion pour sensibiliser davantage, autour d’un thème choisi, en tenant compte de la gravité de la problématique


Sous le thème : «S’unir avec la jeunesse contre la corruption-former l’intégrité de demain», la Semaine nationale de lutte contre la corruption a été lancée hier par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué.

C’était au Centre international de conférences de Bamako (CICB) en présence des magistrats, des représentants des institutions impliquées dans la lutte contre ce fléau et des diplomates accrédités dans notre pays.  La semaine est une occasion pour sensibiliser davantage, autour d’un thème choisi, sur l’acuité de la problématique liée à combattre ce phénomène.

Des activités seront menées, tout au long de la semaine, par différentes structures et organisations intervenant dans le domaine de la lutte contre la corruption.  Les jeunes sont, par leur nombre, la variété de leurs rôles et les transactions qu’ils concluent, exposés, plus que d’autres groupes, au risque d’avoir à payer des pots-de-vin.

 À l’occasion de leurs relations avec l’administration et les entreprises, ils se trouvent souvent en première ligne sur le front de la corruption. Il arrive qu’ils soient obligés de payer pour aller en classe, passer un examen ou obtenir un emploi.

Selon le ministre de la Justice, dans bien des cas, payer indument et regretter durant toute sa vie avec des conséquences inimaginables peut devenir une étape obligée pour décrocher un premier emploi ou le seul moyen de remporter les rares postes proposés face à une concurrence de plus en plus forte. «Il faut toujours avoir à l’esprit que seul le travail honnête et sérieux paye avec la gratification et la reconnaissance de ses concitoyens», a conseillé le Garde des Sceaux, tout en admettant que les jeunes forment une part importante dans la précarité.

Ainsi, Mamoudou Kassogué a estimé que les jeunes ont le poids numérique nécessaire pour susciter des changements sociaux et constituent une force sans égale, capable de faire basculer l’équilibre des forces dans le combat mondial contre la corruption. Il sera donc difficile de réaliser de nouveaux progrès sans faire jouer aux jeunes un rôle de premier plan. C’est tout l’intérêt du thème de cette année. 

Pour le ministre chargé de la Justice, il s’agit d’élever et éduquer une nouvelle génération dans le respect de l’intégrité, de la démocratie et de la transparence comme un des moyens les plus efficaces de s’assurer d’un futur où la corruption ne sera pas dans l’ordre naturel des choses. Surtout que l’éducation formelle et informelle peut contribuer à atteindre cet objectif, et doit être utilisée pour modifier les perceptions. 

ARSENAL JURIDIQUE- Le ministre de la Justice rappellera des dispositions prises par les autorités dans le cadre de la lutte contre la corruption. Il a cité et apprécié l’adoption, le 31 octobre dernier, par le Conseil national de Transition (CNT) du nouveau Code pénal et du nouveau Code de procédure pénale. Lesquels sont porteurs d’un immense espoir pour la transformation positive de la justice pénale de notre pays. « Leur adoption va contribuer à améliorer, considérablement, l’arsenal juridique dans la lutte contre la corruption et l’impunité en ce qu’ils prévoient d’importantes innovations », a salué Mamoudou Kassogué. 

 

Toutes ces avancées n’auraient servi à rien si une lutte efficace n’est pas menée contre la corruption dans le secteur judiciaire, à tous les niveaux de fonctionnement de l’appareil judiciaire.  A cet égard, le ministre de la Justice a prévenu que son département s’attèle à renforcer le contrôle interne qui est désormais systématique pour des besoins de prévention et de répression. 

Le ministre Kassogué s’est félicité du bilan de la dernière session de la Cour d’assises de Bamako, consacrée aux affaires de corruption et de délinquance économique et financière. En effet, les condamnations pécuniaires prononcées ont atteint plus de  11 milliards de Fcfa. Les cautions s’élèvent à plus de 15 milliards de Fcfa. Déjà, selon lui, la somme de 330 millions de Fcfa a été versée au titre des remboursements, uniquement sur les atteintes aux biens publics.

Sur ce tableau  encourageant, le Garde des Sceaux a exhorté les magistrats à contribuer à la pleine réussite des activités de cette semaine pour donner à la lutte contre la corruption un élan à hauteur de souhait, afin que la jeunesse soit informée des réalisations en cours dans le domaine de la lutte contre ce fléau.

 Après avoir rappelé  la genèse  et les objectifs de la Semaine nationale de lutte contre la corruption, le président de la commission nationale d’organisation, non moins secrétaire général du département de la Justice, Dr Boubacar Sidiki Diarrah, a dévoilé le programme qui va au-delà d’une semaine sera marqué par des campagnes de sensibilisation, des conférences-débats et d’autres activités. 

Oumar DIAKITE

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