
Cette rencontre, organisée, hier à la Primature sous la présidence du Chef du gouvernement, le Général de division Abdoulaye Maïga, a réuni plusieurs membres du gouvernement, dont la ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko. En effet, le Mali a ratifié la Charte africaine sur la sécurité routière par le décret n°2020-0090/P-RM du 18 février 2020. Celle-ci engage les États parties à élaborer, à travers un processus inclusif et consultatif, des stratégies nationales de sécurité routière.
En application de cette charte, le gouvernement a adopté, par le décret n°2021-0123/PT-RM du 26 février 2021, la Stratégie nationale de sécurité routière 2021-2030. Cette stratégie vise à réduire de 50% le taux de mortalité des accidents de la route, en le faisant passer de 25 à 12 tués pour 100.000 habitants d’ici 2030.
Le Premier ministre notera que le diagnostic de l’organisation institutionnelle de gestion et de coordination de la sécurité routière a révélé des lacunes et insuffisances parmi lesquelles les difficultés de coordination des activités intersectorielles de sécurité routière liées à l’absence d’une institution de coordination de haut niveau. Le Général de division Abdoulaye Maïga a également rappelé que dans le cadre de la décennie d’action pour la sécurité routière (2021-2030), proclamée par les Nations-Unies, les pays membres ont été invités à mettre en œuvre les cinq piliers de la décennie de la sécurité routière : la gestion de la sécurité routière, la sécurité des infrastructures routières, la sécurité des véhicules, le comportement des usagers et les soins post-accidents.
Selon le Chef du gouvernement, la mise en œuvre de ces piliers implique une distribution des rôles et missions entre plusieurs départements ministériels. «À cet égard, l’absence d’une institution pour gérer, coordonner et suivre l’exécution des missions sectorielles des ministères avec obligation de rendre compte des résultats, était une faiblesse de la capacité institutionnelle organisationnelle de mise en œuvre efficace des programmes d’amélioration de la sécurité routière au niveau national», a-t-il souligné.
En adéquation avec la Résolution A/74/L.86 du 20 août 2020 des Nations unies, qui encourage les États membres à impliquer les autorités au plus haut niveau possible pour améliorer la sécurité routière, la Stratégie nationale de sécurité routière prévoit que l’institution interministérielle de coordination et de suivi relève de l’autorité du Premier ministre.
La création du Comité interministériel de sécurité routière (CISR), intervenue en avril 2024, procède dès lors de la nécessité de mettre en place un organe politique de décision, chargé de déterminer les grandes orientations de la politique gouvernementale dans le domaine de la sécurité routière et de veiller à leur application. En d’autres termes, ce Comité est chargé de coordonner les actions des départements ministériels impliqués dans la gestion des questions relatives à la sécurité routière, d’arrêter les mesures destinées à améliorer la sécurité routière et d’évaluer leur mise en œuvre. Il permettra, au surplus, de renforcer le cadre institutionnel de gestion de la sécurité routière.
Amadou GUEGUERE
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