
Conscient de ces enjeux, le Programme des Nations unies
pour le développement (Pnud) a mis au point le Programme régional de sécurité
climatique au Sahel occidental. La phase initiale du projet
qui concernera les pays du Sahel central (Burkina Faso, Mali et Niger) a été
officiellement lancée, hier au Parc national du Mali, par le ministre de
l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Modibo Koné.
L’évènement a enregistré la présence du représentant résident du Pnud au Mali,
Maleye Diop et de l’ambassadeur du Royaume de Danemark dans notre pays, Rolf
Holmboe.
Ce
Programme vise à traiter les risques liés à la sécurité climatique,
d’une manière holistique et intégrée avec un budget total de 65 millions de
dollars (environ près de 40 milliards de Fcfa). Il s’inscrit dans les efforts
au niveau global et régional du Pnud, pour accompagner les pays partenaires à
travers les initiatives comme la promesse climatique et la promesse gouvernance
au Sahel.
Aussi, ce programme contribue
aux objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), Objectifs de développement
durable (ODD), de l’Accord de Paris sur le climat et le cadre de réduction de
risques de catastrophe de Sendai. Bien que la portée du Programme soit régionale,
et concerne les dix pays couverts par la Stratégie intégrée des Nations unies
pour le Sahel, cette phase initiale se concentrera sur les pays du Sahel
central (Burkina Faso, Mali et Niger).
Un accent particulier est mis sur le
Centre du Mali qui servira de terrain d’essai catalytique où des activités
seront d’abord déployées avant la mise à l’échelle dans toute la région du
Sahel. Ainsi, pour cette phase, le Programme a reçu le soutien du Danemark à
hauteur de 40 millions de couronnes danoises (soit 3,5 milliards de Fcfa) pour
la mise en œuvre des activités sur la période 2022 à 2025.
Le représentant résident
du Pnud au Mali dira que ce soutien du
Danemark sera essentiel pour le démarrage effectif du Programme. Maleye Diop précisera
que le Programme se concentrera en priorité sur la mise en œuvre d’activités
dans les Régions de Mopti et Bandiagara et sur la collaboration transfrontalière
dans le Liptako-Gourma. Cette région, justifiera-t-il, a connu de forts
incidents sécuritaires et fait face à des impacts négatifs du changement
climatique.
Il ajoutera que les activités seront déployées par le Pnud, en étroite
collaboration avec les services techniques de l’État et les organisations de la
société civile. Pour sa part, le ministre de l’Environnement, l’Assainissement
et du Développement durable soutiendra que les prévisions relatives à l’impact
du changement climatique sont de plus en plus alarmantes et cela affecte
dangereusement les perspectives de développement durable.
En plus des impacts
directs du changement climatique, notre pays connaît d’autres facteurs de
fragilité tels que les conflits intercommunautaires et transfrontaliers dans la
région du Sahel autour des rares ressources naturelles existantes. Une
situation qui a entraîné des migrations sous la dénomination de «réfugiés
climatiques», créant ainsi des conditions défavorables au développement.
Selon Modibo Koné, la mise en œuvre de ce Programme régional implique des actions ambitieuses favorables au développement de nos pays et permet de répondre de façon urgente aux attentes de la population. De l’avis du ministre Koné, la riposte face à la sécurité climatique implique que nos États identifient les secteurs prioritaires les plus vulnérables au changement climatique et les risques climatiques les plus importants. Aussi, faudra-t-il concevoir et mettre en œuvre une stratégie régionale de lutte contre les changements climatiques avec des plans d’action régionaux d’adaptation appropriés.
Makan SISSOKO
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