
Le président de l’Ordre des géomètres experts du Mali (Ogem), Sabélé Abraham Diarra, salue cette initiative qu’il considère comme une avancée attendue depuis longtemps. Selon l’ingénieur géomètre, ce décret est une véritable bouffée d’air frais pour l’accès au foncier au Mali. «Quand il y a des textes qui obligent les gens à aller vers le titre foncier, et que l’État donne aujourd’hui des moyens pour diminuer les prix, afin que chacun puisse y accéder plus facilement, c’est un ouf de soulagement !», souligne-t-il, avant de féliciter les autorités, notamment le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, pour ses efforts en faveur de la numérisation et de l’organisation des services fonciers.
Le président de l’Ogem a affirmé que son ordre est prêt à soutenir l’État dans cette initiative. Pour Sabélé Abraham Diarra, ce décret ne profite pas uniquement aux professionnels du secteur, mais aussi aux citoyens, en posant les bases d’une gestion foncière plus stable et sécurisée. Ajoutant que ce texte va permettre aux citoyens d’obtenir des titres fonciers plus facilement et de réduire les conflits fonciers.
«Auparavant, dans un village, plusieurs autorités : le maire, le sous-préfet, le préfet, les services des domaines pouvaient délivrer des documents différents pour une même parcelle. C’était comme un bateau avec plusieurs capitaines, ce qui créait de la confusion. Aujourd’hui, nous avons un capitaine unique, une autorité unique pour la gestion foncière, et cela est salutaire», explique le patron de l’Ordre des géomètres experts.
L’un des principaux problèmes du foncier au Mali était le coût élevé des procédures, qui poussait certains à l’illégalité. «Beaucoup de propriétaires évitaient de morceler légalement leurs terrains à cause des contraintes et des coûts. Résultat : ils vendaient des parcelles sans titres fonciers, ce qui dévalorisait leurs terrains et compliquait la sécurisation des propriétés. Aujourd’hui, la population sera mieux protégée, l’État bénéficiera des recettes foncières, et les professionnels du secteur en tireront un avantage économique», affirme l’expert en foncier.
Avec la réduction des frais, notamment à Bamako où ils passent de 5.000 à 2.000 Fcfa, il estime que davantage de citoyens auront recours aux démarches officielles, réduisant ainsi la spéculation foncière. Sabélé Abraham Diarra recommande une large communication à ce sujet. «Nous avons déjà commencé à sensibiliser nos clients sur cette réforme. Il faudrait aussi que les prix soient affichés dans les services domaniaux et que le foncier soit numérisé, facilitant ainsi les procédures», suggère-t-il suggéré.
Enfin, il félicite le ministre chargé des Domaines, Imirane Abdoulaye Touré, pour ses efforts depuis sa prise de fonction et sollicite un accompagnement pour la relecture de la loi sur les géomètres experts afin d’unifier les pratiques du secteur. Il encourage tous les acteurs à se renseigner et à se conformer aux nouvelles mesures, afin d’assurer une gestion foncière plus juste et efficace.
Amadou GUEGUERE
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.