Retrait de la Minusma : Les groupes de travail à pied d’œuvre

Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a abrité, hier, la réunion des membres du Comité technique et des groupes de travail chargés de la mise en œuvre de la résolution 2690 (2023) du Conseil de sécurité.

Publié mercredi 02 août 2023 à 05:41
Retrait de la Minusma : Les groupes de travail à pied d’œuvre

Dr Madou Diallo, directeur des organisations internationales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération

 

 La séance de travail qui a eu lieu à huis clos, était présidée par l’ambassadeur-directeur des organisations internationales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, Dr Madou Diallo. Ont participé également à cette rencontre les représentants des différents départements ministériels.

À la fin de la rencontre, l’ambassadeur-directeur des organisations internationales a rappelé que suite à la demande du gouvernement, le Conseil de sécurité a adopté une résolution mettant fin au mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).


Les deux parties ont convenu d’une période de six mois à partir du 1er juillet jusqu’au 31 décembre 2023 pour travailler sur le processus de retrait. C’est à cet égard que le gouvernement a mis en place deux comités, a-t-il souligné. Il s’agit du comité de pilotage comprenant 17 ministres et un comité technique. Selon Dr Madou Diallo,  ces comités travaillent pour le suivi des résolutions. «C’était la réunion du Comité technique au niveau de la partie malienne puisque nous nous sommes organisés aujourd’hui pour avoir une restitution des différents groupes de travail», a-t-il précisé.

Le directeur des organisations internationales a indiqué qu’il y a un premier groupe de travail défense et logistique qui travaille sur le retrait des contingents, la fermeture des camps et les questions environnementales.

Aussi, a-t-il précisé, le point du deuxième groupe a été fait. Ce dernier est en charge des tâches à transférer soit à l’équipe des Nations unies soit aux autorités maliennes. S’y ajoute un troisième groupe propre au Mali qui est à pied d’œuvre pour l’atténuation de l’impact dû au retrait de la Minusma sur les Maliens y travaillant.

Selon Dr Madou Diallo, le gouvernement est dans la dynamique d’aider ces Maliens à leur insertion socio-professionnelle. Le comité travaille pour suivre ce retrait parce qu’il y a un plan déjà annoncé, a-t-il noté. Concernant les contingents, a poursuivi Dr Diallo, le plan est à deux grands niveaux, précisant que du 2 au 15 août s’effectuera la fermeture de certains camps.

 «Il faut travailler aussi sur les documents juridiques pour que la rétrocession puisse avoir lieu à l’État malien ou aux représentants désignés par le gouvernement», a fait savoir l’interlocuteur de la presse. Avant d’ajouter que la deuxième phase se déroulera du 15 septembre jusqu’au 20 décembre.

À ce propos,  il a affirmé que les effectifs vont diminuer au fur et à mesure. «Le retrait se déroule de manière ordonnée, sécurisée et coordonnée avec la partie malienne», a-t-il fait remarquer, assurant que les pouvoirs publics ont un regard sur ce départ qui se passe en bonne intelligence avec les Nations unies.

Madou Diallo a révélé qu’au moins 800 Maliens sont employés par la mission onusienne. «Et les autorités maliennes sont très sensibles à cette question», a-t-il assuré. Il a annoncé que le ministère de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a lancé un appel pour recenser les Maliens qui sont concernés.

«Le gouvernement ne peut promettre de donner du travail à tous», a-t-il averti, estimant que c’est le langage de vérité qu’il faudrait tenir. Le directeur des organisations internationales du département des Affaires étrangères dira qu’en collaboration avec la Minusma il y a des foires à l’emploi qui sont prévues pour les aider.


«Certains peuvent trouver des points de chute au niveau des organisations internationales, des missions diplomatiques ; d’autres sont des fonctionnaires il faut les accompagner pour leur retour», a argumenté l’ambassadeur-directeur. Dr  Madou Diallo a saisi cette opportunité pour saluer l’esprit patriotique de nos compatriotes touchés par cette mesure.

Namory KOUYATE

Lire aussi : Clôture de la journée de la souveraineté retrouvée : Promotion des valeurs comme source de réarmement des jeunes générations

La cérémonie était présidée par le Premier ministre Abdoulaye Maïga en présence des invités du Burkina Faso et du Niger.

Lire aussi : Semaine de la justice : L’Argasc expose les preuves de son efficacité

Dans le cadre de la 3è édition de la semaine de la justice, célébrée cette année sous le thème «la justice à l’ère des réformes», le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué a visité successivement l’Agence de recouvrement et de gest.

Lire aussi : Spécial 20 janvier 2025, Colonel-major Bréhima Samaké, directeur du service social des armées : «En 2024, nous avons formé 1.167 enfants, veuves et parents des militaires»

Jouant un rôle prépondérant dans l’assistance et la protection des droits des familles des militaires, le Service social des armées, à travers son directeur, le colonel-major Bréhima Samaké, affiche une constance dans la réalisation de ses missions.

Lire aussi : Groupe scolaire Kalaban Coura Sud : Connaître davantage les symboles du pays

Le groupe scolaire Kalaban Coura Sud a célébré, hier, la 3è édition de la Journée nationale de la souveraineté retrouvée. C’était sous la houlette du directeur de cabinet du gouverneur du District de Bamako, Dieudonné Sagara, en présence de la directrice de l’Académie d’enseignemen.

Lire aussi : Dr Boubacar Bocoum sur la lutte contre la corruption et la réforme pénale : «Les dispositions du Code pénal réprimant la corruption révèlent une réelle volonté de lutter contre ce fléau»

Enseignant-chercheur à l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), Dr Boubacar Bocoum attire l’attention sur les innovations apportées au Code pénal, sans passer sous silence l’absence de certaines règles. Le professeur de droit pénal évoque également des déf.

Lire aussi : Assises de l’UDD : L’option de la critique constructive

La 13è conférence nationale couplée au 3è congrès du mouvement des jeunes de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD), s’est déroulée, samedi dernier dans l’amphithéâtre de la Maison des aînés, sous l’égide du vice-président Bréhima Silimana, en présence des mili.

Les articles de l'auteur

Clôture de la journée de la souveraineté retrouvée : Promotion des valeurs comme source de réarmement des jeunes générations

La cérémonie était présidée par le Premier ministre Abdoulaye Maïga en présence des invités du Burkina Faso et du Niger.

Par Namory KOUYATE


Publié mardi 21 janvier 2025 à 09:27

Semaine de la justice : L’Argasc expose les preuves de son efficacité

Dans le cadre de la 3è édition de la semaine de la justice, célébrée cette année sous le thème «la justice à l’ère des réformes», le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué a visité successivement l’Agence de recouvrement et de gestion des avoirs saisis et confisqués (Argasc), la direction nationale des Droits de l’Homme et le pôle national de lutte contre la cybercriminalité..

Par Namory KOUYATE


Publié vendredi 17 janvier 2025 à 09:14

Spécial 20 janvier 2025, Colonel-major Bréhima Samaké, directeur du service social des armées : «En 2024, nous avons formé 1.167 enfants, veuves et parents des militaires»

Jouant un rôle prépondérant dans l’assistance et la protection des droits des familles des militaires, le Service social des armées, à travers son directeur, le colonel-major Bréhima Samaké, affiche une constance dans la réalisation de ses missions.

Par Namory KOUYATE


Publié vendredi 17 janvier 2025 à 08:40

Groupe scolaire Kalaban Coura Sud : Connaître davantage les symboles du pays

Le groupe scolaire Kalaban Coura Sud a célébré, hier, la 3è édition de la Journée nationale de la souveraineté retrouvée. C’était sous la houlette du directeur de cabinet du gouverneur du District de Bamako, Dieudonné Sagara, en présence de la directrice de l’Académie d’enseignement de Bamako, rive droite, Mme Koné Dédéou Mahamane Traoré..

Par Namory KOUYATE


Publié mercredi 15 janvier 2025 à 08:16

Dr Boubacar Bocoum sur la lutte contre la corruption et la réforme pénale : «Les dispositions du Code pénal réprimant la corruption révèlent une réelle volonté de lutter contre ce fléau»

Enseignant-chercheur à l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), Dr Boubacar Bocoum attire l’attention sur les innovations apportées au Code pénal, sans passer sous silence l’absence de certaines règles. Le professeur de droit pénal évoque également des défis dans le secteur de la justice.

Par Namory KOUYATE


Publié mardi 07 janvier 2025 à 08:03

Assises de l’UDD : L’option de la critique constructive

La 13è conférence nationale couplée au 3è congrès du mouvement des jeunes de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD), s’est déroulée, samedi dernier dans l’amphithéâtre de la Maison des aînés, sous l’égide du vice-président Bréhima Silimana, en présence des militants et des partis amis..

Par Namory KOUYATE


Publié mardi 31 décembre 2024 à 07:30

Dr Fodié Tandjigora sur la persistance des mouvements terroristes : «Il y a des financements, des objectifs stratégiques derrière»

Le sortant de la Sorbonne apporte des éclairages sur le concept de l’extrémisme violent, ses origines, la recrudescence et la lutte contre le phénomène. Dr Fodié Tandjigora de l’Université des lettres et des sciences humaines de Bamako donne également ses recettes pour plus de réconciliation et de paix au Mali.

Par Namory KOUYATE


Publié mardi 24 décembre 2024 à 07:14

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner