Créée
en 1961 sous le nom d’Agence nationale d’information du Mali (ANIM), l’actuelle
direction technique de l’Agence malienne de Presse et de Publicité (Amap),
désignée comme Agence nationale de presse, a longtemps incarné la voix
institutionnelle du pays notamment sous la première république. Forte d’un
réseau dense de correspondants dans les régions et cercles, elle continue de
produire quotidiennement des dépêches, de couvrir les réalités locales et de
contribuer à la cohésion sociale, notamment à travers un journalisme sensible
aux enfants et au genre, en partenariat avec l’UNICEF.
Mais
cette mission s’exerce aujourd’hui dans un contexte de fragilité. Confinée dans
une segmentation administrative, souffrant d’un déficit de visibilité lié à la
confusion de son sigle avec celui de l’Amap, l’agence peine à affirmer son
identité propre. Pourtant, dans un Sahel traversé par la guerre
informationnelle, la désinformation et les tensions politiques, la nécessité
d’une agence de presse nationale forte, crédible et souveraine n’a jamais été
aussi pressante. C’est dans cette perspective que le ministère de la
Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de
l’administration, initie ces Journées de Relance. Elles visent à repositionner
l’agence de presse officielle du Mali au cœur de l’écosystème médiatique
malien, à clarifier son statut, et à construire une feuille de route ambitieuse
pour sa modernisation.
Trois
jours pour refonder une souveraineté médiatique-Le programme s’articule autour
de panels, de tables rondes et d’un atelier stratégique. Le premier jour est
consacré aux défis du numérique et aux responsabilités des médias publics en
période de crise. Experts maliens, africains et internationaux y débattront de
la posture éditoriale à adopter face au terrorisme, de la sécurité des
journalistes et de l’indépendance des rédactions.
Le
deuxième jour explore les tensions et complémentarités entre communication
institutionnelle et droit d’informer. Il s’agira de clarifier les rôles,
d’identifier les zones de friction et de proposer des cadres éthiques. Un
espace B2B réunira également la maison Amap, en tant qu’agence de communication
publique (EPA, Etablissement public à caractère administratif) et les communicants des ministères pour renforcer
les synergies et présenter l’offre de services.
Le
troisième jour, enfin, sera celui de la projection. L’atelier stratégique
réunira anciens directeurs, partenaires africains, experts en gouvernance des
médias et représentants institutionnels pour bâtir un modèle solide, clarifier
l’identité de l’agence, réfléchir sur un acronyme distinct et définir les
priorités pour les cinq prochaines années. Au-delà de la réforme structurelle,
ces journées portent une ambition plus vaste : celle de réaffirmer la
souveraineté médiatique du Mali, dans un espace sahélien en quête de voix
crédibles et enracinées. Elles s’inscrivent dans une dynamique de coopération
renforcée avec les agences sœurs du continent, en particulier celles de
l’espace AES, pour mutualiser les expériences, les ressources et les stratégies
face aux défis communs.
Ces
journées sont aussi une recommandation du Conseil d’administration de l’Amap,
suite à la présentation par le directeur général Alassane Souleymane du plan
stratégique 2025-2028 de la structure, laquelle se fonde sur cinq axes :
l’excellence éditoriale, la diversification des activités, la transformation
digitale, l’amélioration de la gouvernance et la performance financière.
À
l’issue des travaux, un document stratégique de relance sera élaboré,
synthétisant les recommandations et engagements des parties prenantes. Il
servira de boussole pour une transformation durable, au service d’une
information publique digne, accessible et résolument tournée vers l’avenir.
La
Rédaction
Rédaction Lessor
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