
Cette rencontre avait pour objectif d’échanger sur les causes, conséquences et enjeux du probable report du référendum, prévu le 19 mars 2023
Cette conférence était animée par le président de l’Observatoire pour
les élections et la bonne gouvernance au Mali, Dr Ibrahima Sangho, en présence
du directeur du Programme Tuwindi, Oumar Ben Haïdara, et de nombreux invités.
Cette rencontre avait pour objectif d’échanger sur les
causes, conséquences et enjeux du probable report du référendum, prévu le 19
mars 2023. Pour Oumar Ben Haïdara, cela permettra à la jeunesse de comprendre
ces situations qui, souvent, peuvent être complexes. Mais aussi de poser des
questions et de faire des propositions qui pourront être utilisées par la société
civile pour faire des actions de plaidoyer.
Afin de permettre aux autorités de
s’en inspirer pour toujours corriger et parfaire la Transition. Le directeur du
Programme Tuwindi a invité les jeunes à ne pas rester passifs, à proposer, à
critiquer et à s’impliquer davantage dans le débat sur ces questions
essentielles pour la vie de la nation.
Dans son exposé, Dr Ibrahima Sangho a fait remarquer que le
référendum, prévu le 19 mars prochain, est non tenable. Pour lui, si le référendum
est maintenu pour cette date, cela suppose que le collège électoral devait être
convoqué depuis le 17 février 2023. «Le collège n’a pas été convoqué le 17 février
et le 19 mars, c’est dans quelques jours. Donc, il n’y aura pas de référendum
le 19 mars», a-t-il déduit.
Avant de rappeler les six grandes élections que le
gouvernement de la Transition a proposées, quand il s’est adressé à la
Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), à la
Communauté internationale et aux Maliens en juillet 2022. Entre mars 2023 et février
de l’année prochaine, ce chronogramme prévoyait l’organisation du référendum,
des élections des conseillers communaux, des conseillers de cercles, des
conseillers régionaux, des législatives et de la présidentielle.
S’exprimant sur les réformes politiques et
institutionnelles, l’expert de l’Observatoire pour la bonne gouvernance a
demandé de revoir la Constitution. Pour lui, le référendum, c’est un peu les réformes
politiques, institutionnelles et électorales. Et dans les réformes, a-t-il
rappelé, il y avait des insuffisances par rapport au mode de désignation des députés
qui sont élus seulement par le scrutin majoritaire.
«Donc si on introduit le
système proportionnel, cela veut dire que beaucoup de Maliens, d’idées, pensées
vont se retrouver à l’Assemblée nationale», a-t-il fait savoir. En outre, le
projet de Constitution apporte une innovation concernant l’entre-deux-tours de
la présidentielle.
Selon Dr Ibrahima Sangho, le texte ramène à trois semaines
au lieu de deux le temps compris entre les deux tours. Pour lui, cela permettra
au candidat de battre campagne, de faire un débat contradictoire dans les médias.
Mais également pour que chaque candidat puisse dire ce qu’il veut faire pour le
Mali et que les Maliens puissent l’apprécier et l’accepter.
En définitive, le principal conférencier a fait savoir que ce n’est pas important de faire les six grandes élections. Pour lui, on peut faire le référendum et obligatoirement relire la loi électorale et la loi organique des députés. En dehors des réformes politiques et institutionnelles, les débats ont porté essentiellement sur la question de la carte d’identité biométrique, le découpage territorial, la constitution de l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige).
Souleymane SIDIBE
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