
Notre pays traverse
une crise sans précédent. Pour en sortir définitivement, le président de la
Transition, le colonel Assimi Goïta et le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga
se sont engagés dans un mouvement de refondation nationale soutenue par des
mesures concrètes dont la restauration de nos valeurs culturelles, pierre
angulaire de ce vaste chantier institutionnel.
C’est ainsi qu’un document référentiel dénommé «Charte d’éthique et des
valeurs du Mali» a été adopté en conseil des ministres. Après deux ateliers
nationaux, le comité scientifique pluridisciplinaire mis en place a poursuivi
la réflexion et l’analyse. Ce document a été soumis à un comité de pilotage au
cours d’un atelier qui eu lieu lundi
dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB).
L’ouverture des
travaux était présidée par Andogoly Guindo, ministre de l’Artisanat, de la
Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme en présence notamment de son collègue de la Communication, de l’économie
numérique et de la Modernisation de l’administration, Harouna Toureh. L’élaboration de ce
document s’est déroulée en deux phases : la phase de collecte, d’analyse
et de traitement des informations recueillies à travers tant la recherche
documentation que les enquêtes quantitatives et qualitatives.
Le projet de document
de Charte d’éthique et des valeurs prend en compte les normes, modèles et systèmes
devant régir la vie de la société malienne; la codification des normes,
modèles et systèmes devant régir la vie de la société malienne ; la
reconnaissance de l’autorité parentale, de la société et des institutions spécialisées
dans la formation et de l’éducation du citoyen ; la reconnaissance de nos
valeurs endogènes en tant que moyens et principes de l’instruction civique et
de la construction nationale.
«Le projet de
document qui sera soumis à votre appréciation s’appuie sur nos expériences
pratiques, nos proverbes et nos vieux
adages qui sont la pertinence de notre mémoire collective, le fruit de l’expérience
pratique de nos ancêtres au cours des siècles et qui contiennent le meilleur de
notre héritage culturel et spirituel », a expliqué le ministre Andogoly
Guindo. Il s’est dit convaincu que ce
document incitera les citoyens maliens à une prise de conscience.
Il permettra
de véhiculer les valeurs ancestrales chères à notre pays telles que le «maaya»
et le «dambe». L’homme, a indiqué le ministre Guindo, doit être mis au cœur du
vaste chantier de cette refondation, qui elle-même doit prendre pour socle
notre culture, notre héritage commun que nous devons préserver à tout prix et
valoriser.
Le document ainsi adopté sera remis au chef de l’État pour publication officielle. Le ministre Guindo a conclu en espérant que cette Charte une fois adoptée, constituera une base solide, un bréviaire et une boussole pour marquer la volonté du gouvernement d’aller de l’avant dans la refondation de notre pays, l’édification de la nouvelle nation malienne et d’un nouveau citoyen, le «Maliden kura» pétri des valeurs et des vertus qui ont toujours caractérisé l’Homme malien.
Youssouf DOUMBIA
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.