
90% des pays ont enregistré une baisse de leur indice de développement humain en 2020 ou 2021
Le
monde se porte de moins en moins bien à cause du fait que les nations
continuent de régresser en matière d’accès aux services sociaux de base. En la
matière, les conclusions du dernier rapport sur le développement humain,
intitulé : «Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir
dans un monde en mutation», confirme l’inefficacité des politiques mises en
œuvre face aux multiples crises qui freinent les progrès enregistrés.
Publié
le 8 septembre dernier par le Programme des Nations unies pour le développement
(Pnud), le document tire la sonnette d’alarme sur le recul du développement
humain. «Pour la première fois depuis 32 ans que le Pnud calcule l’indice
de développement humain (IDH), qui évalue la santé, l’éducation et le niveau de
vie d’une nation, celui-ci a diminué mondialement pendant deux années consécutives.
Le développement humain est retombé à ses niveaux de 2016, annulant ainsi une
grande partie des progrès vers la réalisation des Objectifs de développement
durable», alerte le rapport. Signalant que la crise continue de s’aggraver pour
beaucoup, le document estime que plus de 90% des pays ont enregistré une baisse
de leur IDH en 2020 ou 2021 et plus de 40 % ont vu leur score chuter au cours
de ces deux années. Et sans surprise, l’Amérique latine, les Caraïbes,
l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud, principaux bénéficiaires des
programmes du système des Nations unies, «ont été particulièrement touchées».
INSÉCURITE
ET POLARISATION- Les raisons de cette contreperformance seraient, en partie,
dues à la façon dont l’insécurité et la polarisation s’alimentent mutuellement
aujourd’hui pour entraver la solidarité et l’action collective dont le monde
aurait besoin pour faire face aux crises à tous les niveaux.
«Même avant que la
Covid-19 ne frappe, nous étions témoins du double paradoxe du progrès associé à
l’insécurité et à la polarisation. Aujourd’hui, avec un tiers des personnes
dans le monde qui se sentent stressées et moins d’un tiers des personnes dans
le monde qui font confiance aux autres, nous sommes confrontés à des obstacles
majeurs freinant l’adoption de politiques qui fonctionnent pour les populations
et la planète», explique Achim Steiner, administrateur du Pnud.
D’où
la nécessité de sortir de cette impasse et suivre une nouvelle voie qui mettra
fin à ces incertitudes mondiales actuelles. Pour y arriver, le rapport
recommande «de mettre en œuvre des politiques axées sur l’investissement des
énergies renouvelables à la préparation aux pandémies et sur
l’assurance-notamment la protection sociale qui prépareront nos sociétés aux
aléas d’un monde incertain». La solution, selon le rapport, passerait également
par l’innovation sous ses nombreuses formes (technologique, économique,
culturelle) peut également renforcer les capacités pour répondre aux
difficultés à venir.
Ces propositions de solution paraissent certes intéressantes. Mais seraient-elles adaptées et suffisantes au regard de l’ampleur et de la complexité des crises qui secouent l’humanité ? Chaque pays ayant ses réalités et besoins propres, les solutions ne peuvent être qu’endogènes. Et la solidarité mondiale, si elle existe, devrait se manifester dans ce sens.
Cheick Moctar TRAORE
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