
Les participants ont fait plusieurs
propositions lors des échanges
La rencontre a eu lieu hier dans la salle de banquets du Centre
international de conférences de Bamako (CICB). La séance a été présidée par le
président de la Commission de rédaction
de la nouvelle Constitution (CRNC), Pr
Fousseyni Samaké, accompagné des membres
de son équipe.
Les syndicats autonomes, les ordres professionnels, les groupes armés signataires de l’Accord
pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, les
mouvements de l’Inclusivité et les faîtières de la presse sont les
organisations qui ont participé à cette phase d’écoute.
Dans son propos
introductif, le président de la
CRNC a rappelé que la mission qui lui a
été assignée par le président de la Transition dans le cadre de la refondation
de l’état s’articule autour de l’élaboration d’un avant-projet de loi portant
Constitution de la République du Mali. Dans le cadre de ce processus, le Pr
Fousseyni Samaké dira que la société civile représente le Mali
dans toute sa diversité et sa dynamique.
«Les organisations de
la société civile n’ont pas pour vocation de conquérir et d’exercer le pouvoir. Mais compte tenu de
leurs activités, elles sont aussi intéressées que les partis politiques par ce
qui est dans la Constitution», a soutenu le président Samaké. Selon lui, la Loi
fondamentale est l’affaire de tout le monde. «C’est l’affaire de tout Malien où
qu’il se trouve et quelle que soit sa situation», a-t-il insisté, ajoutant que
c’est la raison pour laquelle la loi suprême n’est définitivement adoptée
qu’après un référendum. «Seul le référendum permet de s’exprimer en faveur ou contre la Constitution», a-t-il
expliqué.
Le Pr Fousseyni Samaké s’est dit convaincu que pour prendre
un nouveau départ, il faut refonder l’État.
Or, a-t-il renchéri, une refondation de l’État passe par une nouvelle
Constitution. «Avant que nous, nous puissions écrire, il faut que les membres
de la Commission recueillent le sentiment et les propositions des Maliens»,
a-t-il indiqué.
Au nom des chefs de quartier du District de Bamako, le coordinateur Bamoussa Touré a suggéré que la charte de
Kurukan fuga soit prise en compte par les experts de la Commission. Il a aussi
estimé qu’il faudrait mettre en valeur les chefferies traditionnelles et les
langues nationales dans la nouvelle Constitution. Le président du Conseil
national de la société civile, Boureima Allaye Touré, a lui insisté sur la
constitutionnalisation de trois
éléments, à savoir la société civile elle-même, les ressources
naturelles et le droit à l’alimentation.
Dans la foulée, Mme Barry Aminatou Touré, membre du Conseil
national de la société civile, a souhaité plus de transparence dans la gestion
des ressources minières. Quant à la présidente de la Fédération malienne des
personnes handicapées (FEMAPH), Mme Djikiné Hatouma Gakou, elle s’est focalisée
sur l’inscription dans la future Loi fondamentale, la participation des personnes en situation
de handicap dans l’animation des
Institutions de la République.
S’exprimant au nom de l’Ordre des médecins du Mali, Dr Mouminatou Katilé a suggéré la
création d’une monnaie nationale, la réduction du nombre de partis
politiques et l’octroi de 2% des ressources nationales à la santé.
Certains participants ont tout simplement opté pour le Bamanan Kan comme langue
officielle du Mali. D’autres ont recommandé de protéger davantage la femme.
Namory KOUYATÉ
Rédaction Lessor
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