
L’objectif de cet atelier est de faire le point sur les différents processus de l’élaboration du document final qui sera soumis au Chef de l’état, le Général d’armée Assimi Goïta. Il sera l’occasion pour le président Ousmane Issoufi Maïga et les experts-membres de de la Commission de revenir sur le long travail ainsi que les rencontres avec toutes les sensibilités de notre nation pour aboutir à ce projet de Charte.
Ce document qui sera la référence pour toutes initiatives, actions et activités qui concourent à la sécurité, à la paix, à la réconciliation nationale, à la cohésion sociale et au vivre-ensemble au Mali. Il s’agit d’une Charte qui s’appuie sur des mécanismes endogènes et un engagement collectif pour surmonter les divisions afin de construire un avenir de paix, de sécurité et de prospérité partagée.
La vision de la Charte est celle d’une nation souveraine, réconciliée, tolérante et en paix, refondée reposant sur une gouvernance démocratique, juste et équitable. En tant que document de base, la Charte évoque certaines valeurs partagées qui encadrent la conduite de l’individu dans la société et fondent l’unité nationale dans toutes les aires socioculturelles du pays. Il s’agit de l’humanitude, de la vertu, des alliances et de la parenté à plaisanterie, de l’autorité parentale, de l’honneur, de l’hospitalité et du patriotisme. A tous ceux-ci s’ajoutent la citoyenneté, le dialogue, la tolérance, le pardon, la solidarité, le travail, la conscience professionnelle et la redevabilité.
Il convient de rappeler que c’est dans le souci d’impliquer l’ensemble des Maliens dans la recherche d’une paix durable que le Président de la Transition a opté pour l’appropriation nationale du processus de paix et de réconciliation. D’où la tenue de février à mai 2024 du Dialogue inter-Maliens (DIM) sur l’ensemble du territoire national ainsi que dans les missions diplomatiques et consulaires. C’est ce Dialogue qui a recommandé la rédaction d’une Charte pour la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le vivre ensemble.
Le Général d’armée Assimi Goïta a, à travers le décret n°2024-0384/PT-RM du 28 juin 2024, mis en place la Commission de rédaction de l’avant-projet de la Charte. Après cette étape, le Président de la Transition, par un autre décret (2025-0230-PT-RM du 4 avril 2025), a créé la Commission de rédaction du projet de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. «Le Chef de l’état a voulu nous renouveler sa confiance et nous permettre d’approfondir le travail conformément à ses orientations», s’exprimait ainsi l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga. C’était le 26 mai dernier lors de la deuxième rencontre entre la Commission et le gouvernement à la Primature autour du document.
À noter que cette Charte est le fruit d’un processus participatif et inclusif. Les Forces vives de la nation, les institutions de la République, les anciens Chefs d’état, les anciens Premiers ministres, les universités et la diaspora ont été consultés pour apporter leurs contributions à la Charte nationale.
L’atelier qui va s’ouvrir le dimanche sera clôturé le mardi. Ensuite, le projet de Charte pour la paix et la réconciliation nationale sera remis au Président de la Transition le même jour au cours d’une cérémonie solennelle organisée à cet effet.
Namory KOUYATE
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.
Le lancement a été présidé par le ministre de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba. Au cours de cette campagne, 15 millions de petits ruminants seront vaccinés et marqués à travers toutes les régions.