
Des présidents et responsables de partis politiques après la signature de «Appel pour la paix et la stabilité du Mali»
Lundi
dernier au Palais de la culture Amadou Hampâté Ba, 26 partis politiques, réunis au sein d’une plateforme, ont lancé un
«Appel pour la paix et la stabilité du Mali» à travers la signature d’un
document. Il s’agit de l’URD, MPM-Maliko ye yèrèko ye, RPM, Sentinelles, Mali
Kura, MPSN, FOCJE, FUDEC, Ramat, Barica, FUCP. S’y ajoutent les partis
CDS-Mogotiguiya, RDA-Mali, NCA, Adema-PASJ,
ADP-Maliba, ADEPM, la Convergence, APP, EPR, PPP Jamajigi, Amos, DDM,
APR, PMTR, Ps-yelen Kura.
Face
à la recrudescence des attaques armées violentes et complexes, intervenues les
7, 8 et 12 septembre derniers, respectivement contre le bateau Tombouctou et
des camps militaires dans les Régions de Tombouctou et Gao, ces formations
politiques condamnent fermement les attaques meurtrières commises à l’encontre
des populations civiles innocentes et des militaires. Selon elles, ces attaques
ont suscité de très vives inquiétudes et provoqué outre des morts d’hommes, des
déplacements forcés qui pourraient hypothéquer la campagne agricole.
Convaincue
que la réussite de la Transition passe par le rassemblement de toutes les
forces politiques et sociales du pays, la Plateforme est soucieuse de la
préservation de la souveraineté nationale, de l’intégrité territoriale et de
l’unité de la Nation avec comme socle le vivre ensemble de toutes les
communautés. Ainsi, elle interpelle le
gouvernement à prendre toutes ses responsabilités avec fermeté pour défendre
l’unité, l’intégrité territoriale, la paix et la stabilité dans notre
pays. Les partis politiques ont reaffirmé leur rôle dans la construction
d’un État de droit, stable, uni et prospère.
S’inquiétant de la proclamation de la reprise des hostilités de façon unilatérale par la CMA en exigeant du gouvernement la restitution des emprises concédées par la Minusma, la plateforme invite au respect de la résolution 2690 du Conseil de sécurité des Nations unies. Toute chose qui explique, selon les signataires, la pression exercée par l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS), le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou Jnim) et la CMA sur les Régions de Tombouctou, Gao, Kidal, Ménaka, Taoudéni et Douentza. Ce blocus fait beaucoup souffrir les habitants de ces localités. Pourtant, les leaders politiques ont fait savoir qu’il n’y a pas d’alternative à la paix, au dialogue et à la concertation et à la forme républicaine de l’État.
REVENIR
À LA RAISON- La Plateforme exhorte les partisans de la «déclaration de guerre»
à revenir à la raison. Elle a fait remarquer que notre patrie traverse une
période très difficile de son existence, avec une avalanche d’attaques tous
azimuts contre les civils et les militaires, notamment au Nord et au Centre.
Pour circonscrire cette velléité sécessionniste manifeste de certains groupes
armés, les hommes politiques demandent aux Maliens le sursaut national pour
soutenir les Forces armées maliennes (FAMa) contre le terrorisme et la criminalité
organisée. Indiquant que ces moments difficiles doivent permettre aux Maliens
de se transformer et de se rendre plus forts et plus solidaires pour l’avenir.
Pour
les 26 partis politiques, l’assaut contre les camps militaires FAMa de Bamba,
Gao, Bourem et des tirs d’obus contre des aéroports civils de Tombouctou et de
Gao, constituent des actes de terrorisme, d’atteintes graves aux droits humains
et à la souveraineté du Mali. Ces attaques, ont-ils rappelé, se sont déroulées respectivement les 7, 8 et 12 septembre
derniers.
Dans la même veine, ils s’indignent de l’indifférence de la
communauté internationale et des pays membres de la médiation internationale.
«Ils ne font rien pour dissuader leurs auteurs de les commettre, encore moins
les condamner», déplore la Plateforme signataire de l’Appel du 18
septembre. Conformément aux engagements
des autorités du pays et aux résolutions et recommandations du Dialogue
national inclusif et des Assises nationales de la refondation, ces leaders
politiques souscrivent à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la
réconciliation, issu du processus d’Alger.
Cela, dans l’intérêt de toutes les populations maliennes, sans discrimination aucune, ont soutenu les partis qui appellent à la responsabilité de la médiation internationale pour qu’elle oblige tous les mouvements signataires de l’Accord à répondre à la sollicitation du gouvernement pour revenir à la table de négociations. À la classe politique dans son ensemble, les initiateurs de la Plateforme demandent de faire preuve de retenue, de maturité et de patriotisme. Ils félicitent les FAMa pour les succès remportés sur les terroristes.
Namory KOUYATE
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