
Il y a nécessité de retrouver nos fondamentaux
Experts,
représentants d’organisations de la société civile, religieux sont réunis
depuis hier, pour deux jours, au Centre international de conférences de Bamako,
pour un atelier de validation de l’avant-projet du Programme national
d’éducation aux valeurs(Pnev). L’ouverture des travaux a été présidée par le
ministre de la Refondation de l’état, chargé des Relations avec les
Institutions, Ibrahim Ikassa Maïga, en présence d’autres membres du
gouvernement.
Il s’agira, pendant cette session, de valider les actions et activités proposées, avec les moyens requis et dans le temps.
Le temps de
la refondation est venu et il appelle un retour aux fondamentaux pour retrouver
nos repères, à nous ressourcer pour être nous-mêmes et reconstruire pour bâtir
un Mali nouveau, a rappelé le président du comité d’experts du Pnev.
Pour Adama
Samassekou, les Assises nationales de la refondation (ANR) ont donné le
ton : une nouvelle Constitution est attendue, une gouvernance vertueuse est
exigée et un citoyen de type nouveau est à former. « Toutes ces
attentes trouvent un écho dans cette
œuvre monumentale qu’est le Pnev », selon Adama Samassekou. Pour lui,
cette rencontre revêt un grand sens, celle d’une œuvre majeure de
transformation sociale pour l’accomplissement des nouvelles générations, dans
un horizon de 25 ans, avec des stratégies évolutives qui permettent d’intégrer
les mutations.
L’expert a
expliqué que le document du Pnev comprend deux grandes parties : Le
programme-cadre et le plan d’action national. La première partie procède de la
vision de la refondation, mais aussi de préconisations sur le système de
valeurs destiné à l’enseignement et l’éducation civique, morale et patriotique.
Et la
seconde partie, en l’occurrence le plan d’action national, est consacrée aux
mécanismes de mise en œuvre du Programme. Ce plan d’action, faut-il le
préciser, est accompagné d’un plan de communication. Selon l’ancien ministre de
l’éducation, il s’agira surtout, pendant cette session, de valider les actions
et activités proposées, avec les moyens requis et dans le temps.
Adama
Samassekou a divulgué quelques recommandations retenues par le Comité au bout
d’un méticuleux travail de synthèse. Parmi celles-ci, on peut citer l’adoption
de la loi portant officialisation des langues nationales, l’octroie à toutes
les structures, chargées du développement et de la recherche sur les langues
nationales, des ressources indispensables à la consécration de la souveraineté
linguistique de nos États.
Le ministre
de la Refondation de l’état a révélé que l’idée du Programme a germé, il y a 12
mois de cela. En effet, a expliqué Ibrahim Ikassa Maïga, tout est parti de la
communication verbale du ministère en charge de la Culture, signée le 11
octobre 2021 et examinée en conseil des ministres du 13 de la même date.
Le président de la Transition a alors décidé de confier au ministère de la Refondation, l’élaboration du Pnev et au département en charge de la Culture, celle de la charte de l’éthique et des valeurs. Pour le patron du département de la Refondation, il ne fait nul doute que le Programme est aujourd’hui l’une des pierres angulaires du vaste chantier de la refondation pour l’avènement d’un nouveau Mali.
Mariétou KOITE
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