
Le coût du Hadj, s’élévant cette année au niveau de la filière privée à 4.675.000 Fcfa
L’augmentation du coût du Hadj fait grincer des dents chez
de nombreux compatriotes. Ceux-ci ne comprennent pas, qu’au moment où le
portefeuille du Malien moyen est pressuré par une conjoncture à nulle autre
pareille, que les frais de pèlerinage soient augmentés par les agences de
voyage, notamment dans la filière privée. Malheureusement dans ces conditions,
il n’est pas donné à beaucoup de gens le luxe de s’offrir le voyage dans la
ville sainte ( La Mecque) et d’accomplir le pèlerinage. Le coût du Hadj, s’élévant
cette année au niveau de la filière privée à 4.675.000 Fcfa, n’est pas
abordable pour nombre de fidèles musulmans.
Pour expliquer les raisons de cette augmentation des frais
du pèlerinage, la coordinatrice de la commission du pèlerinage de la filière
privée, Mme Cissé Fatimata Kouyaté, était face à la presse, hier à la Maison du
Hadj. C’était en présence du secrétaire général de ladite commission, Amadou Maïga,
et du PDG de BTANG Voyage, Boubacar Tangara.
La conférencière a justifié cette hausse par la guerre en
Ukraine qui a impacté le prix du pétrole.
Elle a évoqué aussi l’augmentation du coût des prestations à Mina et Arafat de
presque 300%. La démolition des immeubles du centre de La Mecque et leur
remplacement par des immeubles modernes et coûteux, la hausse du taux de change
du dollar qui est la monnaie de change de prédilection par excellence,
l’augmentation du coût des services du Muassassa 400% sont aussi des facteurs
pris en compte, a détaillé Mme Cissé Fatimata Kouyaté, expliquant que les
agences de voyage sont des prestataires de services, qui ont une obligation de
résultats. Elles sont donc contraintes de fournir des services de qualité.
Mme Cissé Fatimata Kouyaté a fait remarquer que la hausse
est aussi perceptible au niveau de la filière gouvernementale qui bénéficie
pourtant de certaines subventions qui allègent les coûts. Tous les voyagistes doivent s’apprêter à affronter la
privatisation de l’organisation du Hadj en Arabie saoudite, a-t-elle souligné,
ajoutant que cette évolution engendrera beaucoup de changements dans
l’organisation du rendez-vous de La Mecque.
Mme Cissé Fatimata Kouyaté a assuré que le coût du Hadj de
la filière privée du Mali pour cette année est l’un des plus bas de la sous-région.
À titre de comparaison, elle a rappelé que le tarif du Hadj de la filière privée
cette année en Côte-d’Ivoire s’élève à 5.525.000 Fcfa, sans compter le prix du
mouton à immoler et le coût du document de voyage (le passeport).
Quant à Boubacar Tangara, il a confirmé la hausse des coûts
du voyage à cause de la conjoncture internationale et des changements opérés
par les autorités saoudiennes. En appui à son propos, il a cité le prix des hôtels
et l’alimentation, la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 15%, une nouveauté
introduite par l’Arabie saoudite. Les inscriptions pour le Hadj 2023 ont commencé et prendront
fin le 5 mai prochain.
Nahawa SANGARÉ
Rédaction Lessor
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