
C’était en présence du directeur de
cabinet du gouverneur de région, Mamadou Timbely, des administrateurs, de
certains responsables politiques et des techniciens des services de
l’agriculture. Le budget prévisionnel adopté à cet effet est équilibré en recettes et en
dépenses à 597.095.000 de Fcfa. Le bilan des activités réalisées a été présenté
à l’assistance. Il a été jugé en deçà des recommandations formulées pour 2023.
La cause : insuffisance budgétaire, insécurité résiduelle, manque de
financement extérieur, etc.
Ces travaux se tiennent à un moment où notre pays fait face à de nombreux
défis socio-économique, politique, institutionnel et sécuritaire. Il est
également confronté à des chocs exogènes, surtout d’ordre climatique :
sècheresse, inondations, faibles crues, irrégularité des pluies et leur
mauvaise répartition dans le temps. Malgré ces difficultés, le Mali reste un
pays au potentiel économique significatif doté d’une agriculture relativement
résiliente. Le Mali regorge de grandes potentialités agro-sylvo-pastorales et
piscicoles dont la valorisation contribuera à la création d’emplois, de
richesses et à la réduction significative de la pauvreté tout en concourant à
la stabilité socio-politique du pays.
«En parlant de potentiel agro-sylvo-pastoral et piscicole du Mali,
j’aimerais parler du système Faguibine, un schéma unique en son genre avec cinq
lacs interconnectés, qui couvre les Cercles de Diré, de Goundam et de
Tombouctou soit 20 communes, 216 localités pour environ 275.000 habitants.
Jadis grenier du Septentrion malien et du Hodh oriental de la Mauritanie, le
système Faguibine a cessé depuis quelques décennies de jouer ce rôle à cause de
la baisse de l’hydraulicité des marigots qui ne permettent plus d’assurer une
inondation convenable des lacs», a introduit le ministre de l’Agriculture.
C’est pour sauver ce système dont la mise en valeur contribuerait de façon
significative à la consolidation de la sécurité alimentaire et à la réduction
de la pauvreté au Mali que le gouvernement du Mali a entrepris depuis 1985 des
efforts d’aménagement à travers la création d’Opération de développement rural
et en janvier 2006 d’un Office dénommé Office pour la mise en valeur du système
Faguibine (OMVF), a expliqué Lassine Dembélé.
Les missions définies par sa loi de création consistent à aménager,
développer et protéger le système Faguibine. Objectifs : poursuivre
l’intensification des travaux de surcreusement et de faucardage en travaux à
Haute intensité de main-d’œuvre (Himo) afin de favoriser la mise en eau et
l’exploitation des superficies cultivables et protéger les berges en plantant
des arbres et en fixant les dunes, a expliqué le directeur général de l’OMVF,
Bourema Sadou Ongoiba, dans une brève présentation.
Pour espérer atteindre ces objectifs, Bourema Sadou Ongoiba a souhaité la
réhabilitation des infrastructures à Goundam, le renforcement des moyens
logistiques et des capacités du personnel et des producteurs. Il a proposé
l’acquisition d’un véhicule 4x4 pick-up double cabine, cinq motos, la mise en
place d’un cadre de concertation OMVF-communes-Commissions foncières
villageoises, des comités de gestion des terres (lacs et chenaux), la création
d’un titre foncier pour le siège de l’OMVF à Goundam et le paiement des
arriérés de prestation des entreprises et Groupements d’intérêt économique
(GIE).
D’autres recommandations ont été formulées pour inverser la tendance. Il a
été proposé de saisir par écrit le maire de Goundam avec ampliation au
gouverneur de Tombouctou pour lui demander la mise à sa disposition du siège de
l’ancien Conseil de Cercle en attendant la réhabilitation des locaux pour le
redéploiement du personnel de la structure à Goundam d’ici la prochaine
session. Il a été suggéré d’élaborer un programme environnemental en rapport
avec l’ensemble des acteurs en vue de mobiliser les moyens nécessaires pour la
réhabilitation des écosystèmes du Faguibine.
Moulaye SAYAH
Amap-Tombouctou
Rédaction Lessor
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