
C’est dans une ambiance festive animée par des troupes
musicales locales que la cérémonie s’est déroulée en présence du Premier
ministre, Choguel Kokalla Maïga, de quelques membres du gouvernement, du
gouverneur de la Région de Koulikoro, des représentants du corps diplomatique
accrédité au Mali et des principaux acteurs du monde rural.
Cet évènement heureux pour les bénéficiaires,
arrive à point nommé, car nous sommes en début d’hivernage. Il s’inscrit en
droite ligne de la volonté des autorités, de faire de notre pays une puissance
agricole. Pour un coût total de 3,4 milliards de Fcfa, ces tracteurs ont été cédés
aux producteurs bénéficiaires au prix subventionné à 50% par l’État.
Troisième phase d’un programme national lancé en 2015, les
premières et deuxième phases ont porté successivement sur la remise de 1.000 et
300 tracteurs. Il (le programme) concerne tous les producteurs agricoles sur
l’ensemble du territoire national.
La sélection est faite sur la base d’un
certain nombre de critères. Le candidat doit disposer d’au moins 20 ha de
champs, être membre de la Chambre d’agriculture et pouvoir apporter 20% du coût
de l’équipement. L’objectif est de permettre au producteur de respecter son
engagement financier vis-à-vis du fournisseur.
Le président de l’Assemblée permanente des chambres
d’agriculture du Mali (Apcam), Sanoussi Bouya Sylla, porte-parole des bénéficiaires,
a salué les efforts du gouvernement du Mali dans l’appui au monde rural en matière
d’équipements. Ceux-ci permettent à coup sûr, selon lui, d’augmenter la
productivité agricole en créant beaucoup d’emplois.
Les tracteurs de marque Lovol 600 B et Mahindra 585 sont
fournis par les entreprises Toguna Industrie et Mali-Tracteurs. Les engins
multifonctionnels peuvent assurer 12 à 15 fonctions en milieu rural.
En plus de
labourer, sarcler et faucher, ces machines agricoles fournissent de l’électricité,
transportent les personnes, les fourrages et autres résidus agricoles après les
récoltes, etc. Tous ces avantages doivent être exploités par les bénéficiaires à
bon escient, a recommandé leur porte-porte.
Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a
exprimé sa joie de voir de braves paysans réaliser enfin leur rêve de toujours
qui est de posséder un tracteur. Le chef de l’État a invité les uns et les
autres à faire usage de leurs équipements qu’ils ont acquis au prix fort, malgré
la subvention.
Le président du Conseil supérieur de l’agriculture a promis que
d’autres actions similaires suivront pour faire enfin de notre pays, le grenier
de l’Afrique tel qu’espéré par ses prédécesseurs.
Aujourd’hui, le Mali occupe la troisième place de la sous-région en termes de mécanisation agricole, après le Nigeria et le Ghana, avec un parc de 3.247 tracteurs.
Cheick Amadou DIA
Sixième du genre, cette réunion mensuelle du cadre de concertation secteur public/secteur privé dresse un bilan mitigé de la prise en charge effective des préoccupations de chaque partie prenante du processus de développement économique.
Il est prévu cette année, 11.696.721 tonnes de céréales et 682.000 tonnes de coton graine. De quoi amorcer la campagne de 2026 avec sérénité.
L’institution financière mondiale est venue s’enquérir des préoccupations du gouvernement malien dans la conduite de ses actions de développement de façon générale, et proposer des pistes de solutions à la crise économique couplée à la crise politico-sécuritaire qui secoue notre pays.
Cet ancien des Organisations non gouvernementales internationales au Mali, s’était d’abord mué en promoteur d’un campement touristique dans la ville de Tombouctou où il résidait, avant de devenir aujourd’hui un producteur agrobiologique. Sa ferme de 3 hectares se trouve à Yola, près de.
Cette rencontre stratégique est devenue, au fil des ans, un cadre privilégié d’échanges et de réflexion sur les défis et opportunités du secteur agricole au Mali.
Le Programme, qui s’étend sur 3 ans (2024-2027), est financé par le Royaume des Pays-Bas en partenariat avec l’Unicef.