
L’Essor : Nous sommes au terme de la 42è édition des Championnats nationaux d’athlétisme. Quel sentiment vous anime après ces deux jours de compétition ?
Mallale Traoré : J’aimerais d’abord rendre hommage à la Fédération malienne d’athlétisme pour avoir délocalisé, pour la 3è fois, les Championnats nationaux à Sikasso. Je suis un président comblé, heureux car je suis à ma première année à la tête de la Ligue.
Nous avons commencé l’organisation de cette 42è édition depuis le mois d’avril afin que les athlètes puissent être dans les meilleures conditions. Nous avons assisté à de belles prestations, toutes les régions du Mali étaient représentées à Sikasso. La compétition a été une réussite totale et tous les athlètes sont rentrés saints et saufs.
La restauration, l’hébergement des athlètes, tout a été parfait, et c’est le lieu de remercier les autorités administratives et coutumières pour leur accompagnement et leur soutien.
L’Essor : Quel a été le rôle de la Ligue d’athlétisme de Sikasso dans l’organisation de la compétition ?
Mallale Traoré : Cette édition a été organisée grâce aux efforts et aux bénédictions de toute la population de Sikasso, à commencer par le gouverneur de la région. Toute la 3è Région s’est mobilisée, les autorités administratives et politiques, la mairie, ainsi que les entreprises locales, tout le monde a joué sa partition.
Je profite de cette occasion pour rendre hommage au personnel de la Ligue de Sikasso pour les efforts déployés avant, pendant et après la compétition. Sans oublier le directeur du stade Babemba Traoré, Drissa Dembélé pour sa disponibilité et son accompagnement. Il est resté à nos côtés pendant tous les préparatifs de la compétition. J’espère que d’ici la prochaine édition des Championnats nationaux, le stade Babemba Traoré aura son tartan.
L’Essor : Sur le plan sportif, êtes-vous satisfaits des résultats des athlètes du Tata de Sikasso ?
Mallale Traoré : Pour moi, le bilan des athlètes de Sikasso est mitigé. On n’a pas de grands athlètes dans la région, tous sont partis à Bamako et la plupart évoluent sous les couleurs de l’Usfas et de l’AS Police. Nous n’avons pas les moyens de retenir nos athlètes, sinon, la volonté est là . Pour moi, la force de la Ligue réside dans la volonté des dirigeants de développer l’athlétisme local et tant qu’il y a cette volonté, tous les espoirs sont permis.
L’Essor : Concrètement, qu’envisagez-vous pour faire progresser l’athlétisme à Sikasso ?
Mallale Traoré : L’athlétisme est la mère de tous les sports. À Sikasso, nous avons élaboré un programme d’activités qui s’articule autour des compétitions de catégories d’âge et de la formation à la base.
La Ligue cherche également des sponsors pour créer d’autres clubs et donner toutes leurs chances aux jeunes. Après le Tournoi de l’Intégration et de l’Amitié à Bamako, le 24 juin, nous allons organiser une formation destinée aux athlètes et aux entraîneurs de la région.
Propos recueillis par
Djeneba BAGAYOGO
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