
Les sombres statistiques sur les accidents de la voie publique interpellent la conscience collective
En 2023, le nombre des accidents sur nos routes a chuté de l’ordre de 6%.
La courbe a également baissé concernant les victimes, s’établissant à 4%. En
revanche, le nombre de personnes tuées a augmenté, passant de 684 à 689 morts.
C’est dire qu’il y a plus d’accidents graves, provoqués essentiellement par
l’excès de vitesse. Ces chiffres ont été révélés, jeudi dernier, à l’occasion
de la 14è édition de l’atelier de validation des statistiques d’accidents de la
circulation routière de l’année 2023.
La rencontre a réuni, dans les locaux de la direction des finances et du
matériel du ministère des Transports et des Infrastructures, les acteurs de la
sécurité routière (police, gendarmerie, protection civile, services de santé,
association de sécurité routière). La cérémonie d’ouverture des travaux a été
présidée par la représentante du ministère des Transports et des
Infrastructures, Bintou Aliou Maïga, en
présence du directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière,
Ousmane Bah Maïga.
Chaque année, l’Anaser organise cet exercice visant à valider les
statistiques des accidents de la circulation routière. Selon son directeur, des
baisses notables ont été enregistrées au cours de l’année écoulée. En effet, le
nombre des accidents a chuté de l’ordre 6% et celui des victimes, de 4%.
Cependant, le nombre de tués est passé de 684 à 689 morts. «Cette situation est
désolante, car malgré la réduction des accidents, les pertes de vies sont
considérables», a regretté Oumar Bah Maïga, précisant que les engins les plus
impliqués dans les accidents en 2023 ont été les transports communs : cars,
poids lourds, taxis, Sotrama... Ils ont fait plus de victimes que les engins à
deux roues. «21% des personnes tuées sont des piétons, cela est inconcevable»,
a révélé le directeur général de l’Agence.
Les statistiques des accidents constituent le levier principal de la
gestion de la sécurité routière. Elles permettent à l’Anaser d’élaborer des
stratégies, de faire des programmes, d’identifier les accidents (types et
emplacements), de diagnostiquer les causes...», a expliqué Ousmane Bah Maïga.
Et d’ajouter que l’ambition de sa structure est d’aller au-delà des chiffres
pour compléter sa base de données en faisant l’inventaire des routes, des
enquêtes sur les comportements, et collectant les données sur les sanctions
policières et le réseau routier et la qualité du système médical
d’intervention.
La représentante du ministère des Transports et des Infrastructures, Bintou
Aliou Maïga, a mis l’accent sur l’importance de la conjugaison des efforts dans
la lutte contre l’insécurité routière. Cela, afin d’atteindre la vision retenue
conformément à la Stratégie nationale de sécurité routière 2021-2030 qui est de
réduire le taux de mortalité des accidents de la route de 50% en le ramenant de
25 à 12 tués par 100.000 habitants à l’horizon 2030. Pour atteindre cet
objectif, Bintou Aliou Maïga a estimé que les outils et les méthodologies de
recueil et de traitement des données d’accidents doivent être améliorés dans
l’optique de satisfaire l’engagement pris par notre pays suite à la
ratification de la Charte africaine de la sécurité routière. Cette Charte
demande en effet aux parties de fournir les données les plus détaillées à l’Observatoire
africain de la sécurité routière des pays africains.
«Le but de cette rencontre s’inscrit dans cette dynamique par la validation
des données d’accidents de l’année 2023 afin de disposer de statistiques
fiables et harmonisées pour les acteurs de la sécurité routière, les
consultants, les chercheurs, les journalistes, les étudiant», a déclaré la
représentante du ministère des
Transports et des Infrastructures. En outre, Bintou Aliou Maïga a souligné que
les données collectées permettront d’évaluer les risques d’accidents en vue
d’orienter la prise de décision pour établir la priorité et appliquer des
mesures de prévention pour un meilleur renforcement de la sécurité routière.
Mahawa DEMBÉLÉ
Rédaction Lessor
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