
Le président Goïta a rappelé dans sa réponse aux vœux, le rôle protecteur des institutions de la République
Aucune
institution de la République : gouvernement, Conseil national de
Transition (CNT), Cour suprême, Cour constitutionnelle, Conseil économique,
social, environnemental et culturel, entre autres, n’est restée en marge du
noble combat de la souveraineté. Telle est l’appréciation du colonel Assimi
Goïta par rapport à leur contribution dans la réalisation des résultats
engrangés en 2023 dans notre pays.
C’était
à la faveur de la traditionnelle présentation de vœux au président de la
Transition, hier au palais de Koulouba. La cérémonie organisée à cet effet a eu
lieu en présence du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, accompagné des
membres du gouvernement. Tous les chefs des institutions de notre pays ont
répondu présents avec certains de leurs personnels. À cette occasion, il a été
passé en revue les réalisations et les écueils de l’année écoulée pour mieux se
projeter dans la nouvelle.
Selon
le médiateur de la République et porte-parole des Autorités indépendantes,
l’année 2023 aura été riche en évènements marquants pour notre nation dans tous
les domaines d’activités, aussi bien sur le plan politique, économique, social,
culturel et environnemental. «La promulgation en juillet 2023 de la nouvelle
Constitution annonçant la 4è République a, sans nul doute été un des moments
phares de l’année. Son adoption à une large majorité par le peuple malien est
l’expression du sentiment national qui caractérise nos concitoyens en ces
moments de doute et d’espoir de l’histoire de notre pays», a noté Mme Sanogo
Aminata Mallé.
Le médiateur a également salué la création de l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige) qui augure pour notre pays d’un climat sociopolitique apaisé et serein aux lendemains des échéances électorales. Elle n’a pas non plus passé sous silence le bilan des autres Autorités indépendantes, entre autres, le bureau du médiateur, du vérificateur général, de l’Autorité de protection des données à caractère personnel, de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite, de la Cellule nationale de traitement des informations financières, de la Commission de régulation de l’électricité et de l’eau. Et d’exposer leurs perspectives pour cette année.
RECONQUÊTE
DE KIDAL- Ce fut le cas d’ailleurs pour chaque intervenant. Qu’il s’agisse des
présidents de la Cour constitutionnelle, Amadou Ousmane Touré, de la Cour
suprême, Fatogoma Théra, du Conseil économique, social, environnemental et
culturel, Yacouba Katilé, tout comme celui du Conseil national de Transition,
le colonel Malick Diaw, et du Haut conseil des collectivités, Mamadou Satigui
Diakité, chaque président d’institution a salué les prouesses de notre pays, en
2023, sous le leadership du président Goïta.
Selon eux, l’année écoulée aura
été une étape décisive dans le processus de mise en œuvre de la refondation de
l’État tant souhaité par le peuple malien. Ils se sont tous réjouis de la
création de l’Alliance des États du Sahel (AES) le 16 septembre dernier,
regroupant le Mali, le Niger et le Burkina Faso. S’y ajoute la prise de
décisions historiques et légitimes concernant l’avenir de notre pays. Il s’agit
précisément de la dénonciation de l’Accord pour la paix et la réconciliation
issu du processus d’Alger, du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de
la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ainsi que
du processus du dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation.
Les
présidents d’institutions ont aussi célébré, avec un cœur rempli de fierté, la
victoire retentissante de nos vaillants soldats sur l’ensemble du territoire. Y
compris la reconquête de Kidal. «Cette victoire n’est pas seulement militaire,
elle est aussi le symbole d’un Mali résilient, indomptable, qui ne cède jamais
face à l’adversité», ont-ils qualifié. Dans
ses éléments de réponse, le chef de l’État a rappelé que la stabilité de tout
pays dépend sans doute de celle de ses institutions. À cet égard, les
institutions de la République cristallisent l’espoir de tout un peuple.
De par
vos résultats respectifs au cours de l’année 2023, appréciera le colonel Assimi
Goïta, vous avez su montrer la voie du dévouement pour la nation. Car, les
différentes épreuves auxquelles notre pays a fait face depuis le début de la
Transition, ont été illustratives du rôle prépondérant des institutions,
surtout en période de crise. «Votre soutien constant a été déterminant pour
l’orientation des réformes décisives initiées par la Transition qui
s’inscrivent à juste titre dans la marche de notre pays sur la voie
irrépressible de la souveraineté», a-t-il souligné.
NOUVELLE
ÈRE- Parlant de la création de nouvelles institutions, le président de la
Transition mettra l’accent sur la Cour des Comptes qui augure d’un lendemain
meilleur pour le Mali. Au regard de sa qualité de juridiction supérieure en
matière de contrôle des finances publiques, surtout que son rôle est capital
quant au contrôle de l’exécution des lois de finances et de l’évaluation des
politiques publiques.
Aussi, le chef de l’État a félicité le vote de la loi sur
le secteur minier et de celle sur le contenu local, par le Conseil national de
Transition en août 2023, qui constitue une grande lueur d’espoir pour le
bien-être du peuple. Cette population qui a toujours souhaité que l’or du Mali
brille en premier lieu pour les Maliens. «La loi sur le secteur minier, faut-il
le rappeler, n’est qu’un exemple parmi tant d’autres pour illustrer le
dévouement du Conseil national de Transition à la cause nationale. Je voudrais
pour cela, saluer la persévérance du président de l’institution et de tous les
conseillers nationaux», a-t-il salué.
Il a également noté que nos institutions
judiciaires se sont particulièrement montrées à la hauteur des défis actuels.
«Les porte-étendards que sont la Cour suprême et la Cour constitutionnelle, ont
guidé les pas de la Transition avec conviction et amour de la patrie», a-t-il
cité. Et de spécifier : «Le contrôle de la légalité des opérations du
référendum du 18 juin 2023 ainsi que la proclamation des résultats définitifs,
après l’examen minutieux des réclamations, ont été révélateurs de l’importance
indéniable de la Cour constitutionnelle dont je félicite le président et ses
collaborateurs». En somme, le colonel Assimi Goïta n’a ignoré aucune
institution dans ses éléments de réponse.
Pour lui, la lutte décisive pour la souveraineté que notre pays mène en ces moments difficiles, ne doit nullement s’accommoder de consensus stériles au détriment de notre peuple. Bien au contraire, elle doit être une quête permanente pour satisfaire les besoins légitimes de nos populations.
Par
conséquent, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, a-t-il expliqué, se sont
regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) dans l’optique de
mieux répondre aux attentes des peuples du Sahel, affaiblis par des décennies
de manipulations extérieures tramées par des complices internes.
Ce faisant, le
retrait des États de l’AES de la Cedeao demeure un signal fort et constitue une
nouvelle ère. Celle de l’émergence d’une véritable conscience patriotique face
à la tyrannie des organisations régionales sous emprise étrangère. «Dans un tel
contexte, le rôle protecteur des institutions de la République revêt tout son sens»,
a lancé le colonel Assimi Goïta.
Oumar DIAKITE
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