
Les travailleurs d’une entreprise de la place
La
prévention des accidents de travail et la préservation de la santé des
travailleurs sont essentielles pour l’exécution correcte des obligations
professionnelles. D’où l’idée de l’instauration de la consultation médicale
d’embauche, mais aussi des consultations périodiques des salariés. Selon le
Code de prévoyance sociale, tout employeur est tenu d’exiger des agents qu’ils
souhaitent recruter de passer une visite médicale d’embauche pour dégager les
risques d’inaptitude chez les personnes. L’article 44 du même texte
stipule : «Tous les travailleurs sont obligatoirement soumis à un
examen médical au moins une fois par an. Ceux âgés de moins de dix-huit ans le
sont tous les trois mois».
La
visite médicale d’embauche s’effectue dans un
Centre médical inter-entreprise (CMIE), créé par l’Institut national de
prévoyance social (INPS) pour répondre aussi à ce besoin dans toutes les
entreprises affiliées à l’INPS. Le CMIE existe au niveau de toutes les communes
de Bamako et dans les régions. Après l’embauche, le travailleur doit aussi se
soumettre à une visite médicale périodique. On est aujourd’hui en droit de se
poser la question de savoir si la lettre et l’esprit du Code de prévoyance
sociale sont respectés à la fois par les employeurs et les travailleurs ?
Pour
avoir le cœur net sur la question, nous avons fait un tour au CMIE I, situé au
Quartier du fleuve en Commune III du District de Bamako, et qui est l’une de
ces structures habilitées à effectuer les surveillances médicales des salariés
au niveau des entreprises pour échanger avec les responsables de cette unité.
Sur ces entrefaites, le médecin chef, Dr Sacko Fatoumata Traoré, était en train
de consulter un patient, un chauffeur qui officie dans une entreprise de la
place. Le diagnostic est un trouble de la vue qui nécessite une prise en charge
correcte des spécialistes, les ophtalmologistes naturellement.
Le médecin chef, Dr Sacko Fatoumata Traoré
explique que la détection de ce problème oculaire chez ce chauffeur est un bien
pour un mal parce que ça permettra de le prendre en charge correctement et de
prévenir les risques d’accident qui pourraient être liés à sa vision floue. Dr
Sacko Fatoumata Traoré souligne que la visite médicale de travail permet aux
employeurs de s’assurer de la bonne santé du personnel.
Pour la responsable du CMIE I, l’objectif de
la visite médicale d’embauche consiste à savoir si un salarié est apte à
travailler et s’il n’est pas atteint par une maladie qui pourrait l’empêcher de
répondre aux exigences du poste ou du travail qu’on voudrait lui proposer. La
praticienne de l’INPS explique que la visite médicale d’embauche ou les visites
périodiques des salariés se situent dans le cadre de la prévention des risques
d’exposition à certaines conséquences, donc de la préservation de la santé des
travailleurs, mais aussi de l’efficacité des travailleurs pour le bien de tous
(salarié et entreprise ou employeur).
«Si
on utilise une personne pour travailler, on s’attend à un rendement. Pour avoir
ce résultat, la personne doit jouir de son capital santé, au-delà du capital
intellectuel. Alors comment faire ? C’est à travers la visite médicale au
niveau des médecins de travail, en occurrence les médecins au niveau des
différents CMIE de l’INPS pour valoriser, préserver et stabiliser ces
capitaux», déclare Dr Sacko Fatoumata Traoré.
La
responsable du CMIE 1 incite les travailleurs à accorder un intérêt particulier
à la réalisation de ces visites médicales. «Plus le salarié est en bonne santé
et productif, plus l’employeur est gagnant et vice versa», a-t-elle averti. Dr
Sacko Fatoumata Traoré précise aussi à titre d’exemple quelques risques qui
peuvent résulter du fait de passer plusieurs heures dans le fauteuil au bureau
qui peut engendrer des douleurs articulaires.
Mais aussi d’autres facteurs
psychosociaux, les pressions de l’employeur et les divergences avec les
collègues, entre autres. Selon notre interlocutrice, lors des visites
médicales, les salariés se confient beaucoup plus au médecin de travail. Elle
invite les entreprises à ne pas calculer le coût des visites médicales
périodiques. Si dans l’année, observe-t-elle, il y a dix ou quinze personnes
qui s’absentent à cause des maladies récurrentes, c’est une perte pour
l’entreprise. Et de dire que son service se focalise beaucoup plus sur la
médecine préventive, une médecine règlementaire régie par la loi. La mission principale de cette médecine,
a-t-elle précisé, est de veiller à préserver la santé et la sécurité des
travailleurs sur le lieu de travail à travers des visites sur les sites des
entreprises.
Lors de ces visites, la praticienne indique que son service procède à l’information, à la sensibilisation et donne des conseils aux employeurs et employés sur l’importance et la nécessité de la mise en place d’une politique de santé au travail. «Nous faisons aussi la surveillance médicale des salariés sur le lieu de travail, qui permet d’éviter les risques professionnels, les accidents et la survenue des maladies professionnelles».
Sinè TRAORE
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