
La rencontre s’est déroulée en présence de plusieurs invités, dont des Burkinabè
Dans le
cadre du «Mois d’octobre, mois du consommer local dans l’espace Uemoa», la
Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) a organisé ce jeudi, dans ses
locaux, un panel de haut niveau sur la loi n° 2023-041 du 29 août 2023,
relative au contenu local dans le secteur minier. Le conférencier principal
était le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo,
accompagné du directeur général de T-Mak Corporation, Nouhoum Traoré. La
rencontre s’est déroulée en présence du président de la CCIM, Madiou Simpara,
ainsi que d’autres invités, dont des Burkinabè.
Pour le
directeur général de T-Mak Corporation, le contenu local consiste à offrir une
plus grande part de marché aux entreprises nationales. Nouhoum Traoré a
souligné que beaucoup pensent à tort que le contenu local n’intéresse pas le
secteur minier. «C’est un avantage considérable pour les mines de faire appel à
une entreprise locale. Aujourd’hui, une mine a besoin de plus de 16.000
références de produits différents, dont seulement 3.000 sont produits
localement. Tout le reste est importé», a-t-il expliqué. Et d’ajouter que cette
dépendance aux importations ne profite pas aux mines, qui doivent en plus des
coûts des produits, payer les frais de douane et de transport.
«Si des
entreprises locales étaient capables de fournir ces produits, cela permettrait
de réduire les coûts», a-t-il souligné. Nouhoum Traoré a insisté sur le fait que
ce secteur requiert beaucoup de professionnalisme et que les entreprises
maliennes doivent se diriger vers la normalisation ISO. Il a également exhorté
les acteurs privés maliens à se positionner en fournissant des produits
compétitifs.
Le
ministre de l’Industrie et du Commerce a, pour sa part, souligné la nécessité
de développer un secteur privé capable de porter de grands projets pour le
pays. «Avec le contenu local, nous voulons créer des champions d’entreprise au
Mali», a déclaré Moussa Alassane Diallo. Selon lui, si le contenu local a pu
être mis en œuvre dans le secteur minier, il est possible de l’appliquer à tous
les domaines du développement économique.
«Le contenu local n’est pas le point
de départ, mais l’aboutissement. Il se concrétise lorsque nous développons un
tissu économique performant avec des opérateurs qui s’approprient les
mécanismes et atteignent un niveau suffisant de production pour répondre à
l’ensemble des besoins», a-t-il précisé.
Le
ministre Diallo a également révélé que la création de l’École des mines est à
un stade avancé, car le site a été identifié et le financement bouclé. Par
ailleurs, il a rappelé que les premières évaluations effectuées par le
ministère de l’Économie et des Finances concernant le contenu local révèlent que
3.000 milliards de Fcfa de chiffre d’affaires sont à réaliser annuellement. À
cet égard, le ministre chargé de l’Industrie a invité l’ensemble des acteurs du
secteur privé malien à se regrouper pour organiser une concertation.
«Nous
devons avoir la capacité de mutualiser nos efforts, de nous unir et de créer
ensemble des entreprises. Certains bénéficieront de l’expérience des autres. Si
nous n’atteignons pas une masse critique d’opérateurs économiques capables de
porter ces projets, dans 5 ou 10 ans, nous constaterons que le contenu local
n’aura servi à rien», a-t-il averti. Pour lui, le problème de financement est
un faux débat. «Si tu es crédible aujourd’hui, tu peux obtenir des
financements. Il faut être crédible», a soutenu Moussa Alassane Diallo.
Amadou GUEGUERE
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