En visite dans la capitale russe depuis mercredi, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, qui conduit une délégation composée de trois autres membres du gouvernement, a été reçu ce vendredi par son homologue russe Serguei Lavrov.
Après un tête-à-tête suivi d’une séance travail élargie aux autres membres de la délégation malienne composée des ministres de l’Économie et des Finances, des Mines, de l’Énergie et de l’Eau et des Transports et des Infrastructures, le chef de la diplomatie russe a offert un déjeuner en l’honneur de ses hôtes.
Au cours d’un point de presse en compagnie de son homologue russe, Abdoulaye Diop a indiqué que le Mali porte une très haute appréciation à la coopération militaire avec la Russie. Grâce au concours de la Russie, l’armée malienne enregistre des succès militaires sur le terrain.
En plus du partenariat dans le domaine militaire, le Mali souhaite développer ses relations économiques et commerciales avec la Russie, a expliqué Abdoulaye Diop, précisant que les besoins immédiats du Mali portent sur l’approvisionnement correct en hydrocarbures, en intrants agricoles, en blé, en ciment.
« Ce sont des produits stratégiques dont le commerce souffre de la situation géopolitique du moment. Nous avons besoin de l’appui du partenaire russe pour assurer une fourniture correcte de ces biens de consommation », a indiqué le chef de la diplomatie malienne qui a ajouté que le Mali compte aussi sur l’expertise et la technologie russes dans le cadre de la reprise des activités au niveau de la Régie des chemins de fer.
A ces préoccupations maliennes, Serguei Lavrov a répondu que la Russie est prête à apporter son aide. « Nous allons continuer à appuyer dans le domaine militaire. Nous sommes prêts à répondre favorablement à vos préoccupations sur le plan économique et commercial. Nous encourageons les contacts en cours avec les ministères et les entreprises concernés par vos demandes », a assuré le ministre russe des Affaires étrangères.
Le ministre russe des Affaires étrangères s’est réjoui également de la solidarité que le Mali apporte à la Russie dans le cadre du dossier de la crise en Ukraine. Son homologue malien, de son côté, a salué l’appui diplomatique de la Russie pour contrecarrer les actions visant à isoler le Mali sur la scène internationale.
Envoyé spécial
B. TOURE
Brehima TOURE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.