
Ces transferts qui
assurent une fonction d’assurance, contribuent à la réduction de la pauvreté,
tout en permettant d’atténuer les chocs négatifs affectant la sécurité
alimentaire des ménages. En la matière, seuls 7% des ménages maliens reçoivent
des transferts depuis l’étranger. Cette part est toutefois beaucoup plus élevée
parmi les ménages dont au moins un membre réside à l’étranger : plus de la
moitié d’entre eux reçoit des transferts.
Pour ces ménages, cette ressource
représente en moyenne 30% de leur revenu total. Les transferts de fonds des émigrés
maliens se sont élevés à 1 milliard de dollars en 2019 (près de 600
milliards de Fcfa) soit environ 7 à 10% du produit intérieur brute (PIB). Près
d’un quart de ces transferts de fonds reçus par le Mali proviennent d’autres
pays de l’Uemoa - principalement de Côte d’Ivoire et du Sénégal. Près
de la moitié proviennent de la zone euro – principalement de France
et d’Espagne.
À cet égard, les migrations sont l’une des réalités
qui façonnent nos sociétés, nos économies et nos politiques de manière profonde
et souvent irréversible. Il importe alors de prendre des mesures qui s’imposent
afin de permettre à nos compatriotes d’aller et revenir dans des conditions
acceptables. Le ministère des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration
africaine a organisé à cette effet, hier, un atelier stratégique national pour
le partenariat dans la gestion de la migration.
La cérémonie d’ouverture des
travaux, tenue à la Maison des Maliens de l’extérieur, était présidée par le chef
de ce département, Mossa Ag Attaher. Elle a enregistré la présence du représentant
de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Olivier Grosjean et
de l’ambassadeur du Maroc au Mali, Driss Isbayene. Durant deux jours, les participants mèneront
des réflexions pour développer le partenariat entre le Centre d’information et
de gestion des migrations (Cigem) et l’ensemble des acteurs intervenant dans le
domaine de la migration. Il s’agira aussi d’identifier les actions prioritaires
sur lesquelles portera le partenariat.
Pour le ministre chargé des Maliens établis à
l’Extérieur, il est impératif que nous adoptions une approche holistique et
collaborative pour comprendre et gérer les migrations de manière efficace et
respectueuse des droits de l’Homme. Mossa Ag Attaher a souligné qu’en tant
qu’observatoire national sur les migrations au Mali, le Cigem joue un rôle
crucial dans la collecte et la diffusion d’informations pertinentes dans la
promotion de bonnes pratiques et dans le renforcement des capacités des acteurs
impliqués dans la gestion des migrations. En outre, il a ajouté que cet atelier
représente une opportunité de renforcer le partenariat et de consolider les
efforts pour relever les défis liés aux migrations.
Le Mali est un pays d’origine, de transit et
de destination pour de milliers de migrants dont les attentes en matière
d’assistance et de politiques publiques sont très diversifiées, a rappelé le
représentant de l’OIM. Face à cette problématique, Olivier Grosjean a expliqué
que les autorités maliennes ont entrepris une multitude d’actions, au nombre
desquelles, figurent la ratification du Pacte mondial pour des migrations sûres,
ordonnées et régulières, l’adoption de la Politique nationale migratoire
(Ponam) ainsi que la création du Cigem, qui est l’observatoire national des
migrations.
Pour lui, cette rencontre offre au Cigem et à
l’ensemble des acteurs intervenant dans le domaine de la mobilité humaine au
Mali, l’opportunité de jeter un regard sur les enjeux liés aux données migratoires
et les synergies possibles dans ce domaine. «Cette activité est en parfaite adéquation
avec l’objectif 1 du Pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières
qui est de collecter et utiliser des données précises et ventilées qui serviront
à l’élaboration de politiques fondées sur la connaissance des faits», a fait
remarquer le représentant de l’Organisation.
L’OIM pose le principe selon lequel, les
migrations s’effectuant en bon ordre et dans le respect de la dignité humaine,
sont bénéfiques aux migrants et à la société. C’est pourquoi, Olivier Grosjean
a fait savoir que son Organisation appuie les efforts du gouvernement et de la
société civile pour recueillir des données pertinentes qui éclairent les
politiques publiques. Cela, en les accompagnant dans la réalisation d’études
sur les défis de la migration.
L’ambassadeur du Maroc a indiqué que son pays est présent aux côtés du Mali depuis longtemps pour diverses questions et celles migratoires. Selon Driss Isbayene, le Maroc dispose d’une grande expérience dans la gestion de la migration. C’est pourquoi, il dira que ce partage d’expériences est une bonne chose pour le Royaume chérifien, dans le sens où «cela nous aide» à mieux connaitre les besoins des pays africains. «Nous avons beaucoup d’initiatives touchant la question migratoire qui est transversale», a révélé le diplomate marocain.
Mariétou KOITE
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