
L’ objectif, selon les membres de la commission nationale de libération, est de dégager les constructions érigées sur les lits de marigots, devenus zones à haut risque en cas de fortes pluies.
Pour l’occasion, une grue a été mobilisée dès l’aube, appuyée par les forces de l’ordre, pour démolir les installations et dégager les berges du marigot. L’initiative fait suite aux inondations meurtrières survenues dans notre pays mettant en évidence les dangers liés à l'occupation illégale des zones inondables.
Selon Almaïmoune Ag Al Moustapha, conseiller technique au ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines et de l’Aménagement du territoire, les travaux concernent toutes les constructions dans les lits de marigots et leurs servitudes.
Les servitudes, a-t-il expliqué, sont toutes les constructions situées dans les lits de marigots et dans une bande de 10 m, « tout ce qui serait situé là est concerné par cette opération de libération ». Et de déclarer qu'elle intervient après plusieurs séances de sensibilisation. Par ailleurs, Almaïmoune Ag Al Moustapha a précisé que l’opération concernera 11 collecteurs dans le District de Bamako.
Le président de la Commission nationale de libération des lits et servitudes des marigots du District de Bamako, Mahamadou Ouologuem a déclaré que plus d’une centaine de concessions sont concernées en Commune IV. Selon lui, les sensibilisations ont porté fruits auprès des personnes concernées.
Mahamadou Ouologuem a, ensuite, indiqué que des mesures d’accompagnement sont mises en place pour les familles et ménages concernés. En ce sens, il a souligné des frais de relogement forfaitaires couvrant trois mois de loyer. « C’est des montants forfaitaires qui leur seront alloués. Ils concernent ceux qui sont en location », a-t-il précisé.
Des familles ont vu leurs maisons ou des parties démolies. Toutefois, sur le terrain, certains déguerpis affirment ne pas avoir été suffisamment avertis ou n’avoir eu que peu de temps pour se réorganiser. « On comprend la nécessité, mais nous aurions voulu plus de délais », témoigne Mamadou Camara, un habitant dont le domicile a été partiellement détruit.
Rappelons que cette opération s'inscrit dans un vaste programme gouvernemental visant à prévenir les inondations récurrentes dans la capitale. L’initiative, lancée en mars 2025, concerne également d'autres marigots.
Tamba CAMARA
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