
L’audience s’est déroulée en présence du cardinal Jean Zerbo (c)
La problématique des écoles catholiques était au cœur de l’audience que
le Chef de l’État, le Général d’armée Assimi Goïta, a accordée hier à
Koulouba au nouvel Archevêque métropolitain de Bamako, Monseigneur
Robert Cissé, nommé par le Pape François le 25 juillet dernier.
À la fin
de l’audience, le leader religieux a déclaré que la rencontre avec le Président
de la Transition a permis de mettre en lumière les défis financiers auxquels
les écoles catholiques sont confrontées.
Initialement, l’État avait décidé de
suspendre la subvention allouée à ces établissements scolaires dès janvier
2025, provoquant une grande inquiétude parmi les communautés éducatives et
religieuses. Cependant, le 21 août dernier, le gouvernement a annoncé qu’il
renonçait à suspendre cette aide financière pour l’année scolaire 2024-2025,
offrant ainsi un répit temporaire à ces écoles. Cette décision a été accueillie
avec un grand soulagement, bien que l’incertitude persiste quant à la pérennité
de ce soutien au-delà de la prochaine rentrée scolaire. Les parties concernées
espèrent désormais trouver des solutions durables pour garantir la continuité
de l’éducation dans ces établissements.
L’Archevêque
de Bamako a exprimé sa gratitude envers le Chef de l’État pour son rôle décisif
dans la résolution de la crise qui avait affecté les écoles catholiques au
Mali. Cette crise avait été si profonde qu’elle avait poussé la Conférence
épiscopale du Mali à prendre la difficile décision de fermer temporairement ces
établissements. Selon Monseigneur Robert Cissé, l’intervention du Chef de
l’État a été vue comme une démarche salutaire qui a permis d’ouvrir un dialogue
constructif entre les parties concernées, rétablissant ainsi un climat propice
à la réouverture de ces écoles. Cet évènement souligne l’importance de la
coopération entre les institutions religieuses et étatiques pour le bien
commun, en particulier dans le domaine de l’éducation, qui est un pilier
essentiel du développement d’une Nation.
Les écoles
catholiques au Mali font face à de nombreux défis qui entravent leur gestion
efficace, a souligné Monseigneur Robert Cissé, soutenant que les difficultés
rencontrées peuvent avoir des répercussions significatives sur la qualité de
l’éducation offerte. Il dira qu’il est encourageant de noter que le Chef de
l’État a exprimé sa volonté de soutenir ces institutions. Le leader religieux a
également rappelé que l’enseignement catholique a longtemps été une composante
essentielle du système éducatif malien, contribuant à la formation
intellectuelle et morale des élèves. Pour l’Archevêque de Bamako, un
partenariat renforcé entre le gouvernement et les écoles catholiques pourrait
non seulement surmonter les obstacles actuels, mais aussi enrichir l’ensemble
du paysage éducatif du pays.
Lors de
cette première rencontre avec le Président de la Transition, Monseigneur Cissé
a aussi souligné l’importance de la solidarité, de la paix et de la cohésion
sociale entre les Maliens. Il a également mis l’accent sur la nécessité de
maintenir la paix et l’entente entre les différentes religions du pays,
soulignant combien ces valeurs sont essentielles à la stabilité du Mali. «Cette
rencontre prometteuse reflète un engagement commun vers un avenir harmonieux et
serein», a indiqué l’Archevêque de Bamako.
Le
Président de la Transition a aussi rencontré un autre acteur de l’école
malienne, en l’occurrence l’Amicale des anciens et sympathisants de l’Union
nationale des élèves et étudiants du Mali (AMS-UNEEM). Celle-ci a exprimé son
soutien indéfectible au Chef de l’État et à ses compagnons récemment promus au
rang de Général. Le secrétaire général de l’Amicale, Seydou Patrice Dembélé, a,
à l’issue de l’audience, salué ces distinctions qui, selon lui, sont amplement
méritées en raison de l’engagement et de l’amour indéfectible dont ont fait
preuve le Chef de l’État et ses compagnons pour le Mali. Il a réaffirmé que
c’était un devoir pour lui et ses collègues de venir témoigner de leur soutien
total à cette nouvelle étape dans la carrière militaire du Président de la
Transition et de ses frères d’armés.
Le
secrétaire général de l’AMS-UNEEM a aussi exprimé son soutien au Président
Goïta pour certaines initiatives positives, notamment la tenue des Assises
nationales de la refondation (ANR), la création de l’Alliance des États du
Sahel (AES) et les états généraux de l’éducation. Par ailleurs, Seydou Patrice
Dembélé a salué la dissolution de l’Association des élèves et étudiants du Mali
(AEEM) qu’il considérait comme une menace pour le système éducatif malien.
L’AMS-UNEEM
joue un rôle crucial dans la pacification de l’environnement scolaire en se
positionnant comme un médiateur actif dans les conflits. À cet effet, elle
s’engage dans des processus de conciliation avec le ministère du Travail et de
la Fonction publique, ainsi qu’avec divers syndicats de travailleurs.
«L’objectif principal de ces efforts est d’améliorer les conditions
d’apprentissage et de travail dans le secteur éducatif, en veillant à ce que
les préoccupations des élèves et des enseignants soient entendues et prises en
compte», a expliqué Seydou Patrice Dembélé, qui dira que grâce à son
engagement, l’organisation contribue non seulement à la résolution des
conflits, mais aussi à la création d’un climat de confiance et de collaboration
entre toutes les parties prenantes du système éducatif.
Amara Ben Yaya TRAORÉ
Rédaction Lessor
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