La médiation a été menée
par les religieux et les cousins à plaisanterie des protagonistes
Il y a un peu plus de 6 ans, une incompréhension avait mis à mal le bon vivre ensemble des grandes familles de Kolondièba. Au regard de la situation qui perdurait, les imams des mosquées de la ville ont pris l’initiative d’engager des pourparlers pour crever l’abcès et restaurer un climat de paix.
Dans cette médiation, les
religieux ont été rejoints par les cousins à plaisanterie (il s’agit du préfet
du Cercle de Kolondièba, Boubacar Oumar Traoré, du premier député de
Kolondièba sous le régime du président Modibo Keïta, Daouda Traoré, de Tièoulé
Keïta, originaire du Mandé profond, Zoumana Fané, membre de l’Association des
ressortissants de Kolondièba pour le développement).
Les cousins à plaisanterie ont
joué sur le registre du cousinage à plaisanterie qui remonte à l’époque des grands
empires comme celui du Mandé pour toucher la corde sensible des familles. Le
préfet ajoutera que le Mali est un bon pays, quand on sait que ce que les armes
n’ont pas pu obtenir nous l’avons à travers le dialogue. Le porte-parole des imams a fait
une lecture des versets du Saint Coran et formulé des bénédictions pour
que cette réconciliation instaure définitivement la paix entre les différentes
familles.
Les
protagonistes visiblement satisfaits des résultats de la médiation ont
témoigné de leur gratitude à ceux qui ont pris l’initiative de les réconcilier
et d’instaurer un climat de paix et d’entente à Kolondièba. Tous ont promis de
se pardonner et de s’inscrire dans la dynamique de la paix. La présidente de la Coordination
des associations et ONG féminines du Mali (Cafo) locale, Mme Sidibé
Korotoumou Koné, visiblement très émue aussi de voir les familles renouer avec
un climat serein, n’a pas pu retenir ses larmes. Mme Goïta Haby Siby,
promotrice d’un centre de formation a promis de former toutes les femmes qui
seront mariées après cette réconciliation, parce que les liens de mariage
avaient été rompus entre les grandes familles en conflit.
D’ailleurs, il a été demandé à la suite de cette paix des braves d’organiser un mariage collectif. Chose à laquelle ont adhéré les familles réconciliées qui ont promis de le faire après les récoltes. Un plat de niébé ou haricot, dont les cousins à plaisanterie s’attribuent réciproquement la paternité dans la société, a été servi comme un symbole dans un grand récipient. Médiateurs et protagonistes ont dégusté ce plat dans une atmosphère bon enfant, avant que les imams ne fassent des bénédictions.
Nouhoum Mamadou KONE / AMAP - Kolondièba
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