On peut aisément imaginer la ferveur de nos compatriotes en venant à la rencontre du chef du Gouvernement de leur pays d'appartenance. L'ambassadeur du Mali au Ghana, Oumar Konaté, a planté le décor en rappelant les liens historiques entre nos deux pays et le dynamisme de la communauté dont les relations fusionnelles avec son pays de résidence est citée en exemple au sein de la communauté africaine.
À sa suite, le président du Conseil de base, Hamidou Mohamed Maiga dit Hamir a transmis toute la joie de ses compatriotes de venir à la rencontre du Premier ministre dont la visite et surtout la rencontre avec le President John Dramani Mahama, quelques mininutes auparavant seulement, leur a donné du baume au cœur. Il a rappelé combien la communauté malienne, dont la plupart des membres sont originaires de la 7e région, est fortement implantée dans toutes les régions du Ghana.
Une raison suffisante pour le Général de division, Abdoulaye Maiga de les encourager à poursuivre leur contribution à l'enrichissement et au renforcement des liens séculaires entre nos deux nations. Après ces conseils, le Chef du gouvernement a présenté à ses compatriotes la situation du pays marquée par la lutte contre le terrorisme, la célébration de la journée de la souveraineté retrouvée et l'engagement des autorités de la Transition à trouver les meilleures réponses à la demande sociale des maliens.
Envoyé spécial à Accra
Alassane Souleymane
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.