
Prise de
contact avec les exploitants agricoles et suivi de l’évolution de la campagne
2024/2025 : tel était l’objectif de la visite effectuée du 6 au 8
septembre dernier dans la filiale sud (Sikasso et Bougouni) de la Compagnie
malienne pour le développement des textiles (CMDT) par le ministre de
l’Agriculture, Daniel Siméon Kelema. Pour l’occasion, il était accompagné d’une
importante délégation, comprenant notamment le président directeur général de
la CMDT, Mamadou Moustapha Diarra, le président de l’Assemblée permanente des
chambres d’agriculture du Mali (Apcam), Sanoussi Bouya Sylla et le président de
la Confédération des sociétés coopératives des producteurs de coton (C-SCPC),
Yacouba Traoré.
La première
étape de cette visite a été la Région de Bougouni. Arrivés aux environs de 11
heures, le ministre et sa délégation ont été accueillis par les autorités
administratives, politiques et coutumières de la région. Après une visite de
courtoisie chez des notabilités de Bougouni, la délégation s’est rendue sur les
parcelles de Salif Koné et de Harouna Koné à Bablena, dans la Commune rurale de
Koumantou.
Salif Koné
a cultivé 6 hectares de coton, 4 hectares de maïs et 7 hectares de mil. Alors
qu’il envisageait, initialement, de semer 10 hectares de coton, il n’a pu semer
que 6 hectares à cause des difficultés rencontrées en début d’hivernage. «J’ai
semé 4 hectares de maïs et 7 hectares de mil. J’espère obtenir 2,5 tonnes par
hectare. Pour l’instant, tout se déroule bien et si la pluie continue, la
saison sera bonne», a déclaré Salif Koné ajoutant avoir rencontré moins de
difficultés avec les jassides cette année. Harouna Koné, lui, a 6 hectares de
coton, 10 hectares de maïs et 6 hectares de mil. Il a expliqué avoir semé le 8
juin 2024 et réalisé quatre traitements contre les jassides.
Ensuite, la
délégation s’est rendue dans les champs d’Adama Sanogo et de Bakary Sanogo à
M’Pwola, dans la Commune rurale de N’Kouroula. La première parcelle visitée est
un champ de 15,5 hectares de coton. Adama Sanogo, qui a semé entre le 20 et le
23 mai, a exprimé son inquiétude concernant la qualité des produits de
traitement contre les jassides. «Si on ne nous fournit pas des produits de
bonne qualité, tout notre travail sera vain», a-t-il averti. Quant à Diakaridja
Sanogo, son champ couvre 10 hectares de coton et il espère obtenir 1,5 tonne à
l’hectare. Il a semé son champ le 23 mai dernier.
Le 7
septembre 2024, dans la Région de Sikasso, la délégation a visité
l’exploitation intégrée de Mamadou Traoré dans la Commune rurale de Diomantène.
Cette exploitation se distingue par la diversité de ses cultures, allant du
maïs hybride à l’anacardier, en passant par la banane plantain et le cacao.
Mamadou Traoré mène également des activités de promotion du coton et a initié
des plantations d’arbres à des fins nutritionnelles, telles que le baobab et la
papaye. Sa principale doléance concernait la manière de rendre le secteur
agricole plus attractif pour inciter les jeunes à s’y engager.
«Cette visite est très motivante et nous
encourage dans ce que nous faisons. Je souhaite prouver à la jeunesse qu’on
peut réussir grâce à la terre», a déclaré Oumar Traoré, le fils de Mamadou
Traoré qui a repris les rênes de l’exploitation familiale. Selon lui, il ne
peut y avoir de développement sans autosuffisance alimentaire.
Cette
visite a été perçue comme un encouragement par les exploitants locaux, qui y
voient un soutien à leurs efforts pour améliorer la productivité agricole du
pays. À l’issue de sa tournée, le ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon
Kelema, a exprimé sa satisfaction quant à l’état des cultures, notamment le
coton et les céréales. Il a salué l’application des techniques culturales par
les paysans et a noté que la situation phytosanitaire était sous contrôle,
contrairement aux inquiétudes initiales.
Le visiteur
du jour a été particulièrement impressionné par l’exploitation de Mamadou
Traoré, qui milite pour rendre l’agriculture plus attrayante pour les jeunes. À
ce propos, le ministre a souligné l’importance d’une réflexion collective pour
moderniser le secteur afin d’attirer la jeunesse, en s’appuyant sur des
technologies avancées et des recherches déjà disponibles. Daniel Siméon Kelema
a également observé un changement de perception envers l’agriculture, autrefois
perçue comme une activité pour les désespérés, mais désormais vue comme une
source de prospérité, appréciée tant par les hommes, les femmes que les jeunes.
Globalement, il s’est dit satisfait de cette visite, tant par l’engagement des
acteurs que par l’évolution des mentalités dans le secteur agricole.
Quant au
président directeur général de la CMDT, il s’est montré optimiste après la
tournée des exploitations agricoles. Selon Mamadou Moustapha Diarra, l’état de
développement des plants, notamment la phase de capsulaison, est encourageante.
«Cette visite nous donne de l’espoir quant à une bonne production, à condition
que les recommandations techniques, comme le semis, soient bien appliquées»,
a-t-il déclaré. Toutefois, il a exhorté les exploitants agricoles à rester
vigilants. Pour lui, bien que les
prévisions soient positives, il est crucial de continuer à surveiller les
cultures, traiter les nuisibles si nécessaire et veiller à récolter au bon
moment. «L’attention doit rester de mise jusqu’à la récolte», a-t-il conclu.
Envoyé spécial
Amadou GUEGUERE
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