
Les travaux étaient dirigés par le président de la Commission, l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga. Il s’agissait d’échanger avec les représentants des organisations socioprofessionnelles sur les missions de la Commission de rédaction de la Charte nationale, mais aussi à leur remettre un questionnaire afin de mieux cerner leurs attentes. Le président de la Commission a rappelé que le chef de l’État, dans son adresse à la nation, le 31 décembre dernier, a annoncé l’appropriation nationale du processus de paix. S’y ajoute la tenue d’un Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale. Ces assises ont, en effet, eu lieu sur l’ensemble du territoire national ainsi que dans les missions diplomatiques et consulaires du Mali. «L’une de ses principales résolutions a porté sur l’élaboration d’une Charte pour la paix et la réconciliation nationale», a rappelé Ousmane Issoufi Maïga.
Par décret, le président de la Transition a mis en place la Commission de rédaction de l’avant-projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale. Aux termes de l’article 2 de ce décret, la Commission est chargée d’élaborer l’avant-projet de texte de la Charte devant constituer le document de référence pour toutes initiatives, actions et activités qui concourent à la sécurité, à la paix, à la réconciliation nationale, à la cohésion sociale et au vivre-ensemble au Mali. C’est dans ce sens que la Commission, conformément à son décret de création, a initié une série de rencontres avec les forces vives. Elle envisage également des entretiens individuels ou en groupes avec des personnalités et personnes ressources. Mais aussi des rencontres similaires au niveau des régions.
ÉPINE DORSALE-
Pour l’ancien Premier ministre, cette rencontre répond au souci majeur
d’inclusivité exprimé par le président Goïta pour lequel tous les Maliens
doivent se reconnaitre dans l’esprit et la lettre de leur Charte nationale.
«Toutes les catégories socioprofessionnelles comme toutes les couches sociales
doivent se sentir concernées par la Charte nationale et doivent apporter leurs
contributions à son élaboration », a invité Ousmane Issoufi Maïga.
En
effet, la Charte souhaitée par le chef de l’État vise à offrir aux Maliens un
document de référence de portée nationale avec des principes, des valeurs, des
normes et des attitudes qui sont, par ailleurs, l’épine dorsale des codes d’éthique
et de déontologie respectifs. «Le président de la Transition a compris que
notre peuple a également besoin des codes d’éthique et de déontologie qui
guideront son comportement au quotidien, contribueront à la paix et
faciliteront la réconciliation et la cohésion nationale», a-t-il indiqué. Pour
lui, cette Charte doit consacrer les principes de solidarité, de justice
sociale, de respect de la chose publique et de comportement au travail sans
lesquels aucune entreprise ne pourrait prospérer.
Au cours de la rencontre, les représentants des organisations socioprofessionnelles ont exprimé des préoccupations auxquelles leurs secteurs sont confrontés, mais aussi fait des suggestions. Il s’agit de la prise en compte des questions de droits de l’Homme et de la justice transitionnelle dans la quête de la paix, d’élaborer une politique culturelle dans ce sens et de mettre fin à la concurrence déloyale à laquelle les «opérateurs économiques étrangers» s’adonnent dans notre pays. Mais aussi de baisser les taxes à la douane pour rendre la vie moins chère à la population. En retour, Ousmane Issoufi Maïga a expliqué en avoir pris acte. L’ancien chef du gouvernement a ensuite souligné que toutes ces questions tournent autour de la gouvernance. Pour lui, il faut restaurer une gouvernance vertueuse dans notre pays.
Dans le cadre de
son programme de consultation, la Commission de rédaction de l’avant-projet de
Charte pour la paix et la réconciliation nationale a également rencontré dans
l’après-midi les membres du Conseil national du patronat du Mali (CNPM) pour
échanger sur les sujets d’ordre économique. Après avoir écouté le contenu, les
attentes et les enjeux de la mission, les membres du CNPM ont délivré quelques
messages. Ils ont recommandé de retrouver rapidement de la stabilité, de la
visibilité et de la prévisibilité pour que les entreprises y regagnent
confiance pour reprendre les investissements et recréer des projets. Pour cela,
il faut un écosystème qui le favorise. Les membres du Patronat se sont engagés
à apporter leurs contributions pour le retour de la stabilité et de la cohésion
nationale dans notre pays.
Bembablin DOUMBIA
Souleymane SIDIBÉ
Rédaction Lessor
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