Le CFP-Stat
contribue à l’accomplissement de sa mission en lien avec le développement des
ressources humaines du système statistique national. Malgré le contexte
socio-économique et sécuritaire difficile du pays, marqué par des restrictions
budgétaires, il a, à mi-parcours de l’année 2024, exécuté 38,1% des activités
programmées, a fait savoir Abdoulaye Traoré.
Selon lui, ces activités sont,
entre autres, l’organisation sur fonds propres du concours d’entrée à
l’Institut de formation et de recherche démographique (Iford), la participation
à l’organisation des concours d’entrée aux Écoles de statistiques africaines
(ESA), l’organisation des cours de soutien aux candidats des concours de
l’Iford et des ESA, grâce au financement du Projet régional d’harmonisation et
d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest et du Centre (Phasaoc).
S’y ajoute l’organisation du «café statisticien du CFP-Stat» pour sensibiliser
les étudiants et les sortants du centre sur le métier du statisticien, afin de
les positionner sur le marché de l’emploi. Le secrétaire général du ministère
de l’Économie et des Finances dira que malgré ses efforts de développement, la
structure connaît des difficultés, notamment l’insuffisance de ressources
humaines et financières et la faible mobilisation des fonds propres liée à la
non-tenue de plusieurs sessions de formations modulaires.
Les
recettes du budget 2024 du CFP-Stat, adopté lors de la 11è session de son
conseil d’administration en décembre 2023, s’élevaient à hauteur de 856
millions de Fcfa à mi-parcours. Selon son directeur général, les difficultés
rencontrées par sa structure sont l’insuffisance de ressources humaines, la
lenteur dans l’exécution des travaux de construction, surtout le siège du
Centre à Sabalibougou et l’insuffisance des ressources financières qui empêche
la réalisation de toutes les activités programmées. Et en termes de
perspective, a annoncé Yacouba Traoré, le CFP-Stat s’attèlera à la création
d’un cycle supérieur à travers la création d’une École en statistiques qui
proposera trois options de formation : la démographie, l’économie et le
développement, et la base de données (associant la statistique et
l’informatique).
Pendant les
travaux, les administrateurs ont examiné et adopté plusieurs documents relatifs
notamment à l’exécution des recommandations de la précédente session ordinaire
du conseil d’administration, au rapport d’activités au 30 juin 2024 et à la
situation d’exécution du budget au 30 juin 2024. Faut-il le
rappeler, le CFP-Stat est un établissement public à caractère scientifique et
technologique créé en avril 2015.
Fatoumata KAMISSOKO
Rédaction Lessor
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.
