
520.217 Fcfa. Également le manque à gagner dû à
la corruption et au détournement est estimé à environ 250 milliards de nos
francs, selon le rapport du Vérificateur général. Et, concernant les violations
des droits humains, le phénomène est marqué par l’esclavage par ascendance dans
la Région de Kayes.
C’est dans ce contexte que la Fondation
Tuwindi, en partenariat avec l’Association malienne des droits de l’Homme
(AMDH) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a
organisé, une formation du 29 août au 2
septembre 2022), pour renforcer les capacités de 20 journalistes et bloggeurs,
sur le journalisme d’investigation en lien avec le monitoring des cas de
corruption et de violations des droits de l’Homme. C’était dans le cadre de son
projet dénommé la «Lutte contre la corruption et les violations des droits
humains ».
Le responsable de programme de la Fondation
tuwindi, Oumar Ben Haïdara, a souligné que la lutte contre la corruption et la
violation des droits humains passent forcément par les journalistes. Selon lui,
c’est les hommes des médias qui peuvent porter la voix et communiquer avec les
citoyens lambda sur ces sujets. Oumar Ben Haïdara a souligné que les
journalistes peuvent investiguer, fouiller et chercher à savoir réellement ce
qui s’est passé afin d’informer les justiciables, les autorités
administratives, judiciaires et politiques.
Durant la formation, les participants ont été
outillés sur les différents types d’infractions existantes en matière de la
corruption, exposés par Boubacar H. Diarra, substitut du procureur de la
Commune V. Ils sont aussi été formés sous
le thème : « coaching sur le journalisme d’investigation » développé par
le journaliste Alexis Kalambry. « Aujourd'hui, il y a beaucoup plus de dénonciations
que d’investigations. Donc, essayons de voir comment on peut inverser cette tendance», a expliqué
le formateur. Alexis Kalambry ajoutera que le journaliste doit faire en sorte
qu’au départ, son travaille puisse
amener de changement social possible.
Le thème sur le fact-checking a été dispensé
par le directeur exécutif de la Fondation Tuwindi, Tidiane Togola.
L’application «Kenekanko» a été présentée aux participants par Mohamed Lamine
Komou, informaticien à la Fondation Tuwindi. Les participants ont été formés
dans l’utilisation de cette plateforme, qui est une forme d’alerte de lutte
contre la corruption et de violation des droits de l’Homme.
Koureisy Cissé, journaliste à Mali Tribune, un des participants, a indiqué avoir retenu beaucoup de notions intéressantes dans le cadre de cette formation. « On a touché le domaine juridique de la corruption, notamment les définitions juridiques de certains actes de corruption dans le code pénal», a-t-il expliqué. «Cette initiative de la Fondation Tuwindi en collaboration avec l’AMDH et de l’appui technique et financière de PNUD a permis de renforcer nos capacités sur les notions développées et nous leur remercions beaucoup pour l’initiative», a fait savoir Koureisy Cissé.
Sinè TRAORE
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.