Réservée à la catégorie des seniors masculins (les -66 kg, -73kg, -81kg), la compétition s’annonce très ouverte et promet une belle empoignade entre judokas maliens, burkinabè et nigériens . Chaque pays est autorisé à engager deux combattants par catégorie. Le système de compétition est individuel et la durée des combat est fixée à quatre minutes.
Au total, 17 combattants sont engagés dans les trois catégories. Dans la catégorie des-66kg, six athlètes sont en lice pour la conquête de la médaille d’or : Daouda Dramé, Malick S. Touré (Mali), Moussa Yahaya, Ismaël Allassane (Niger), B.A. Akim Diallo et Seydou Guindo (Burkina Faso).
Chez les -73kg les combats mettront aux prises Douga Théra, Moussa L. Coulibaly (Mali), Moctar Sourakatou, Abdouraman Diabiri (Niger), Abdoul Aziz Sombie et Samson Kéré (Burkina Faso). Chez les -81kg, les regards des supporters seront braqués sur Mahamadou Doucara qui abordera la compétition, auréolé de son titre de champion du Mali.
Pour autant la partie n’est pas gagnée d’avance pour notre compatriote qui devra s’accomoder de la présence de son coéquipier Oumar Sangaré, mais aussi du Nigérien Djibo Saley et du Burkinabè Zié Daoudou Coulibaly. Pour le directeur national technique de la Fédération malienne de judo et ju-jitsu, Maître Mohamed Dabitao, le Mali a toutes les cartes en main pour dominer les débats.
«L’athlète Mahamadou Doucara a remporté cette année quelques médailes, notamment à l’Open d’Abidjan et à l’Open de Casablanca. Nous fondons un grand espoir sur lui pour remporter la médaille d’or dans la catégorie des -81kg», a confié le technicien.
«Les jeux sont ouverts, nous avons également des jeunes talentueux et ambitieux, comme Douga Théra (-66kg), Daouda Dramé (-66kg) et Malick S. Touré (-73kg). Tous ces combattants peuvent monter sur la première marche du podium», a assuré Maître Mohamed Dabitao. Selon le technicien, les judokas maliens sont déterminés à marquer le coup et aborderont la compétition avec serenité et confiance.
Ladji Madiheri DIABY
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