
L’évènement était présidé par le ministre de la Refondation de l'État, chargé
des Relations avec les Institutions, Ibrahim Ikassa Maïga qui avait à ses
côtés, le directeur technique national de la Fédération malienne de taekwondo
(FEMAT), Maître Yacouba Samaké, ceinture noire, 6è dan, le président de la
Fédération malienne de yoseikan budo et disciplines associées (FM Yoseikan et
DA), Maître Abdoul Wahab Traoré, ceinture noire, 8è dan, le premier responsable
de la Ligue de karaté du District de Bamako Maître Madani Bah. La Journée
nationale de l’art martial au féminin est organisée chaque année par
l’Association des femmes pratiquantes des arts martiaux au Mali (AFPAM).
«Les femmes pratiquantes des arts martiaux
au cœur de la 4è République», tel était le thème de cette 5è édition qui a été
marquée, comme les précédentes par des séances de démonstrations 100%
féminines. Au programme, il y avait, entre autres, le taekwondo, le kung-fu, le
karaté, le judo, l’aïkido, le vovinam viet vo dao, le kravmadav, le kick-boxing
et le sambo. À l’issue de l’événement, la présidente de l’AFPAM Aïda Tiama,
ceinture noire, 4è dan de taekwondo, a exprimé sa satisfaction, avant
d’expliquer que la Journée nationale de l’art martial au féminin s’inscrit dans
le cadre de la sensibilisation, de la cohésion sociale et de la refondation de
l’État.
«Il y a encore quelques années, les
femmes pratiquantes d’arts étaient marginalisées parce que les gens
considéraient les arts martiaux comme un sport réservé seulement aux hommes. La
création de notre association a beaucoup contribué à inverser cette tendance»,
a confié Maître Aïda Tiama. Selon la présidente de l’AFPAM une femme peut bel
et bien pratiquer l’art martial, tout en gardant sa féminité.
Et
de renchérir qu’à travers les arts martiaux, la femme peut être aguerrie parce
que les sports de combat donnent certaines valeurs telles que la maîtrise de
soi, la responsabilité, la défense et le bien être.
Le ministre de la Refondation de l'État, chargé des Relations avec les institutions, Ibrahim Ikassa Maïga a salué l’initiative de l’AFPAM et a exhorté Maître Aïda Tiama et son équipe à continuer sur la même lancée pour promouvoir et développer l’art martial féminin du Mali. Le ministre Maïga, a ensuite exhorté les jeunes filles à pratiquer l’art martial pour leur santé, la maîtrise de soi et s’éloigner des voies négatives comme la délinquance. Le ministre de la Refondation de l'État, chargé des Relations avec les Institutions a avoué avoir été impressionné par le spectacle produit par les athlètes et félicité l’ensemble des fédérations d’arts martiaux pour leur participation à l’événement.
Abdramane DIOMA
Dans ces lignes, notre confrère d’Infinisport, revient sur le premier tour et se prononce sur les demi-finales.
La Ligue d'escrime de Koutiala a été l'une des attractions de la saison 2024-2025. En atteste l'excellent parcours réalisé en Coupe du Mali par Békaye Coulibaly..
Pour sa dernière sortie, la sélection nationale a fait parler la poudre devant Madagascar, étrillé 4-1, dimanche dernier au stade du 26 Mars. Lassine Sinayoko (doublé), Nene Dorgelès et Gaoussou Kyassou Diarra ont été les bourreaux des joueurs de la Grande île.
La phase de poules du tournoi qualificatif U17 de la Zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA-A) a pris fin dimanche dernier et les regards se tournent désormais vers les demi-finales..
-.
En demi-finale prévue ce mercredi à 19h au stade Mamadou Konaté, le Mali affrontera la Guinée, mais auparavant (16h), la Guinée-Bissau en découdra avec le Sénégal.