
«Agir localement pour devenir global», c’est le thème
international de la Journée mondiale des villes célébrée chaque année à la date
du 31 octobre. À l’instar de la communauté internationale, notre pays a commémoré
hier, l’évènement à travers une journée portes ouvertes dans les locaux de la
direction nationale de l’urbanisme et de l’habitat sise à Darsalam. Le ministre
de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et
de la Population, Bréhima Kaména, a présidé l’ouverture des travaux.
La Journée mondiale des villes vise à promouvoir l’intérêt
de la communauté internationale pour l’urbanisation mondiale durable, à faire
avancer la coopération entre les pays et les villes pour saisir les opportunités,
à relever les défis de l’urbanisation et contribuer au développement urbain
durable dans le monde. Elle est aussi une occasion pour les pouvoirs publics et
la société civile d’informer et de sensibiliser par l’organisation d’activités
sur les enjeux majeurs comme les droits fondamentaux, le développement durable
ou la santé.
Au Mali, les activités commémoratives se sont étalées du 3
au 31 octobre 2022, à travers plusieurs activités notamment la tenue de journées
de concertation entre les acteurs du secteur du foncier, de l’habitat, de
l’urbanisme. «Compte tenu du rythme d’accroissement des villes maliennes
en général (5,1%) et de la capitale, Bamako, en particulier (5,4%, l’un des
plus élevés en Afrique), on estime qu’un Malien sur 2 habitera dans les villes
en 2024 avec tout ce que cela comporte en matière de développement urbain
durable : emplois urbains, infrastructures, services urbains, protection
de l’environnement », a expliqué le ministre Bréhima Kaména.
Malgré une
relative faiblesse de l’urbanisation, a-t-il affirmé, les villes jouent un rôle
moteur dans le développement économique à l’échelle nationale et régionale dans
la mesure où avec moins du 1/3 de la population nationale, elles produisent
50 % des richesses nationales. Elles pourraient, selon Bréhima Kaména, en
produire davantage si les problèmes posés par leur développement sont maîtrisés.
L’ACCÈS AUX SERVICES DE BASE- Par ailleurs, le ministre en
charge de l’Urbanisme a rappelé que la Politique nationale de la ville (Ponav)
a été initiée pour notamment rendre les villes maliennes conviviales et
harmonieuses, renforcer les économies locales pour améliorer les capacités
d’autofinancement des villes et favoriser l’expression des diversités
socioculturelles. Et d’indiquer que le principal outil de mise en œuvre de
cette politique est le programme décennal de développement des villes.
Parmi
les perspectives, le ministre Bréhima Kaména a cité la tenue prochaine de la 7ème
édition du Salon de l’habitat de Bamako en 2023, la mise en œuvre de la troisième
phase du Programme participatif de l’amélioration des bidonvilles (PPAB), la
mise en œuvre du Projet de résilience urbaine de Bamako (PRUBA) ainsi que la
poursuite de l’élaboration des profils urbains des villes du Mali. S’y
ajoutent la poursuite de la réalisation des programmes de logements sociaux,
l’amélioration de la mobilité urbaine au niveau de nos grandes villes, la sécurisation
et la conservation des espaces publics par leur aménagement et le rapprochement
des services sociaux de base de nos populations.
Pour sa part, le directeur de l’Observatoire national des
villes (Onav) a énuméré quelques défis du domaine urbain. Il s’agit, entre
autres, de l’accès à l’eau potable, à la santé, à la sécurité, la mobilité
urbaine, l’étalement urbain et les constructions illicites. Concernant l’évolution
de la population de la ville et en zone urbaine, il dira qu’en 1800, 5% de la
population mondiale vivaient dans les villes, qui évolue aujourd’hui à 50%.
Selon les estimations des Nations unies, ces chiffres doivent aller de 65 à
70%.
«La population nationale a augmenté, ce qui fait que cette transformation rapide démographique est source de défis, mais aussi d’opportunité et de chance à saisir. C’est pour cela aujourd’hui que le ministère de en charge de l’Urbanisme et de l’Habitat à travers l’Onav est en train de développer un système beaucoup plus numérique, qu’on appelle les villes connectées, les villes intelligentes qui est aujourd’hui à la mode dans le monde urbain », a indiqué Moussa Tamba Diakité. Selon lui, ce système numérique permet de faciliter l’accès aux services urbains de base, de réduire les coûts et un moyen très efficace de contrôler et de diminuer drastiquement l’insécurité urbaine.
Makan SISSOKO
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