
Il avait à ses côtés le président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, le directeur général de la Maison de la presse du Sénégal, Sambou Biagui, et le représentant du chef du Bureau a.i de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la sciences et la culture (Unesco) au Mali, Dr Banzoumana Traoré. La célébration du 3 mai est l’occasion de rappeler aux gouvernements, la nécessité de respecter leurs engagements en faveur de la liberté de la presse. Elle constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle.
Cette année, les professionnels des médias se sont réunis autour du thème : «Informer dans un monde complexe : l’impact de l’Intelligence artificielle sur la liberté de la presse et les médias». Un thème en rapport avec le thème international qui se penche sur l’impact de la révolution numérique sur la liberté de la presse et les médias. Pour le président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, ce thème rappelle la complexité et la délicatesse du travail des médias dans un monde extrêmement compliqué. «En effet, le monde connaît une situation politique, sociale, diplomatique, économique et environnementale extrêmement compliquée, qui menace la paix et la sécurité collectives.
C’est pourquoi, les professionnels des médias risquent leur vie pour tenter d’informer le monde sur tous les sujets, de la guerre à la démocratie», a-t-il affirmé. Il a insisté également sur la menace qui plane sur les journalistes maliens, en rappelant deux déclarations du secrétaire général des Nations unies : «Sans liberté de la presse, nous n’aurons aucune liberté», «La liberté de la presse n’est pas un choix, c'est une nécessité.»
Pour Bandiougou Danté, les autorités nationales sont fortement attendues sur la relecture des textes régissant le cadre juridique des médias maliens. L’avènement d’Internet, puis des réseaux sociaux, a considérablement facilité l’expression individuelle et démocratisé la production de contenus en ligne avec des risques accrus pour l’intégrité de l’information, amplifiés par les algorithmes.
D’après une étude menée par l’Unesco en 2023, 56% des personnes interrogées s’informent principalement via les plateformes numériques. Face à ces bouleversements, le développement fulgurant de l’Intelligence artificielle (IA) constitue encore une nouvelle donne, selon le représentant du chef du Bureau a.i de l’Unesco au Mali. «Fidèle aux principes de sa recommandation sur l’éthique de l’IA, adoptée en 2021, notre Organisation appelle à s’appuyer sur les principes édictés en 2021 par la déclaration de Windhoek+30 : défendre la viabilité économique du journalisme, éduquer aux médias et à l’information et travailler avec les plateformes numériques», a déclaré Dr Banzoumana Traoré.
De son côté, le secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration a salué la pertinence et l’actualité du thème. Alkaïdi Amar Touré a souligné que le Président de la Transition a toujours manifesté un engagement en faveur de la liberté de la presse.
«Mais elle s’exerce aujourd’hui dans un environnement bouleversé par l’IA, qui renforce le travail journalistique tout en comportant aussi des risques, à savoir la manipulation de l’opinion, la prolifération de fausses nouvelles, l’atteinte à l’intégrité et la remise en question de la responsabilité éditoriale», a-t-il insisté, appelant à une formation et une information des journalistes maliens sur l’IA.
Au-delà de cette cérémonie, une Semaine nationale de la liberté de la presse a été lancée pour favoriser le dialogue entre les professionnels. Une démarche qui s’inscrit dans une tradition de la Maison de la presse.
Aminata DJIBO
Rédaction Lessor
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