
Pour assurer un approvisionnement correct du pays en intrants agricoles et denrées de première nécessité, le gouvernement a décidé de renforcer le rôle des acteurs du secteur privé en mettant en place un cadre de concertation de haut niveau, secteur privé-état. Son objectif est de coordonner et suivre toutes les initiatives visant à faciliter l’approvisionnement correct et régulier du Mali en intrants agricoles et produits de première nécessité.
La première rencontre de ce cadre de concertation s’est tenue hier à la Primature, en présence des représentants du secteur privé et des départements ministériels concernés. Le Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga a, à cette occasion, félicité et remercié le secteur privé pour son inestimable contribution dans la mise en œuvre de l’action gouvernementale à un moment crucial de l’histoire de notre pays.
Il a rappelé les sanctions injustement imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) durant plusieurs mois auxquelles le secteur privé a pu faire face malgré les difficultés d’accéder aux crédits et aux débouchés extérieurs.
«Le secteur
privé l’a bien compris et a choisi de contribuer à la défense de notre
souveraineté», s’est réjoui le Premier ministre. Pour ce geste patriotique et
pour son appui constant à l’endroit du gouvernement, Abdoulaye Maïga a, au nom
du président de la Transition, du gouvernement et à son nom propre adressé ses
félicitations au secteur privé.«Les temps sont durs. L’accès aux denrées de
première nécessité comme l’approvisionnement en intrants agricoles sont devenus
des sujets de préoccupation majeurs des Maliens», a constaté le chef du
gouvernement par intérim et de regretter que certains n’hésitent pas à rendre
la Transition responsable de cette situation.
Le Premier ministre par
intérim a assuré que face à cette situation, le gouvernement ne saurait rester
sans agir. Ainsi, une commission interministérielle a été créée pour lutter
contre la hausse des prix, faciliter l’approvisionnement en produits de
première nécessité et assurer l’approvisionnement en intrants agricoles. Cette
commission a débuté ses travaux sous la présidence du Premier ministre avec le
concours des ministres chargés de l’économie et des Finances, du Commerce et de l’Industrie, du Développement
rural, de l’élevage et de la Pêche et ainsi que le ministre Commissaire en
charge de la Sécurité alimentaire. Pour plus d’efficacité, la commission a
choisi d’associer les secteurs privés à ses travaux.
RELANCE DE L’ÉCONOMIE- Cette
rencontre a été l’occasion pour les acteurs du secteur privé d’exprimer les
difficultés auxquelles ils font face. Sidi Dagnoko, vice-président délégué du
Conseil national du patronat du Mali (CNPM), a salué l’initiative de la
création de ce cadre de concertation secteur privé-état. Selon lui, il est temps
de ramener l’économie au rang des priorités nationales. Dans cette perspective,
il a souhaité la mise en place d’un comité mixe état-secteur privé basé sur la
relance de l’économie.
Selon lui, le sujet est beaucoup plus global et va
au-delà de la seule problématique de l’approvisionnement du pays en intrants et
denrées de première nécessité. « Notre pays a besoin d’investissements, de
croissance économique, de confiance au niveau du secteur privé, de la relance
de la création d’emplois pour favoriser le travail du secteur privé par rapport
à sa productivité. Au nom de l’interprofession bétail-viande, Mamadou Abdoulaye
Diallo a évoqué le manque d’espaces pastoraux aménagés pour le bétail. Il a
souhaité de ce fait, l’aménagement d’espaces pastoraux qui permettra une plus
grande rentabilité du secteur de l’élevage.
Concernant
l’approvisionnement du pays en denrées de première nécessité, beaucoup de difficultés ont été évoquées. Le président du
groupe GDCM a invité les autorités à
collaborer avec les commerçants pour assurer, en toute urgence,
l’approvisionnement de notre pays en denrées de première nécessité, notamment le riz et le sucre, en vue d’éviter
une rupture.
Il a sollicité l’appui du ministre en charge des Finances pour un approvisionnement rapide des
denrées sur toute l’étendue du territoire. Quant à la représentante de
l’Association professionnelle des banques et établissements financiers,
(APBEF), Mme Sidibé Aïssata Koné, elle a rappelé que les banques maliennes ont
traversé des périodes très difficiles mais sont restées debout pour accompagner
les commerçants dans l’importation des denrées de première nécessité et dans
l’approvisionnement des intrants
agricoles.
À la fin des travaux, le
Premier ministre par intérim s’est dit très heureux de recevoir les différentes
contributions, réflexions et recommandations. Le colonel Abdoulaye Maïga a dit
avoir pris note et réaffirmé le soutien du gouvernement à satisfaire les doléances du secteur privé
dans la mesure des ressources disponibles. Il a demandé aux acteurs du secteur
privé de lui faire parvenir par écrit au plus tard le 1er novembre 2022, leurs
attentes, suggestions et recommandations. «Nous avons besoin de votre aide et
de votre accompagnement pour trouver des réponses à certaines interrogations et
pour atteindre les l’objectifs assignés par le président de la Transition», a
conclu le Premier ministre par intérim.
Anne Marie KEITA
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