
L’affluence ne faiblit pas devant les agences des opérateurs de téléphonie
Les opérations
d’identification des cartes SIM se poursuivent. Depuis l’annonce de la mesure,
les abonnés se bousculent aux portillons des agences des opérateurs de
téléphonie mobile pour se faire enregistrer. Certains pour éviter de faire la
queue se font simplement identifier à partir de l’application Max it pour les
abonnés d’Orange Mali et du lien https://identification.moov-africa.ml pour
ceux de Moov Africa (Malitel).
Dans les agences de téléphonie
mobile, les abonnés se mettent en file indienne pour identifier leurs cartes.
Certains optent pour cette solution soit par ignorance de l’application ou du
lien. Mais pour les «néo analphabètes» (les abonnés qui ne maîtrisent pas les
Nouvelles technologies de l’information et de la communication), l’évidence de
se rendre dans une agence s’impose.
À Baco-Djocoroni ACI, en
Commune V du District de Bamako, les agences d’Orange Mali et de Malitel se
tiennent côte à côte. Les lieux grouillent de monde depuis l’aurore. Sur le
site de l’opérateur Orange Mali, un agent vêtu d’un gilet estampillé
«Identificateur» veille à l’ordre d’arrivée des clients et dresse une liste en
fonction.
Aïssata Dembélé, une
vieille dame, est venue identifier sa carte SIM Orange. Elle explique avoir
tenté en vain d’identifier sa carte SIM à partir d’une application sur son
téléphone portable. Elle se dit alors contrainte de se présenter à l’agence.
«Des agents se promenaient pour identifier les cartes SIM à 200 Fcfa. Mais
toutes leurs tentatives pour identifier ma carte n’ont pas abouti. Je suis donc
venue à la source pour faire identifier ma puce», souligné cette abonnée.
Devant l’agence
d’Orange-Mali de Bolibana, plusieurs abonnés pointent du doigt les difficultés
à se faire identifier via l’application Max it. Ils n’apprécient guère la
situation qui représente pour eux un réel casse-tête. Une jeune fille présente
sur les lieux n’hésite même pas à parler d’une volonté d’ostraciser certains
abonnés. Elle explique ne pas comprendre les difficultés rencontrées même au
niveau des agences. «Depuis quelque temps, j’essaie d’identifier ma carte SIM.
Je suis venue dans une agence pour me faire enregistrer. Mais c’est jusque-là
peine perdue», lance-t-elle avec une pointe d’amertume.
Sur ces entrefaites, des
agents se glissent dans la foule pour identifier le maximum de cartes SIM. Un
identificateur tente d’apaiser la colère des abonnés. Il leur explique
calmement ceci : «Pour les abonnés qui n’arrivent pas à identifier leurs puces,
c’est certainement lié à un problème sur la carte Nina (Numéro d’identification
nationale). Sinon en le scannant, il n’y a aucun problème. On a aussi la
possibilité de faire identifier sa carte SIM à travers l’application Max it et
d’un lien.» Les premiers abonnés qui ont pu faire identifier leurs cartes SIM
via l’application Max it se sont vus notifier la prise en compte de leurs
identifications. D’autres ont pu accomplir le processus, mais attendent la
validation depuis quelques jours.
Ils souhaiteraient avoir des explications. En
attendant, ils prônent une prolongation du délai afin d’éviter de pénaliser des
milliers d’abonnés. Au niveau d’une
agence de Telecel, située à Hamdalaye ACI, des abonnés sont au rendez-vous.
Mais ce n’est pas la fluidité espérée. «Je pense que s’il y avait une
application disponible, ça aurait été plus facile», lâche un jeune homme, une
casquette vissée sur la tête. Pourtant, des agents de cet operateur, affirment
que le processus est simple parce qu’il suffit, selon eux, d’envoyer par SMS
«id» au 5002. À défaut, la personne doit se rendre à l’agence la plus proche.
Mme Samboura Keïta, chef
de l’agence Moov Africa Malitel à Bamako-coura, affirme que toutes les
validations ne se font pas directement au niveau de l’agence, mais au niveau d’un
autre service de l’opérateur. C’est ce qui explique peut-être le temps mis pour
la validation. La responsable d’agence précisera aussi que sa structure a été
obligée d’ouvrir deux entrées pour fluidifier le processus et évacuer
rapidement le flux d’abonnés.
«Nous avons aussi recruté quatre stagiaires
temporaires et nous allons aménager la cour avec des tentes pour répondre à la
demande», relève-t-elle. Des clients impatients profèrent des invectives à
l’encontre des identificateurs. Elle souligne que l’identification à travers
l’application My Moov est opérationnelle. Mais à condition que les abonnés
accèdent à cette application via le lien partagé par Malitel lui-même.Il est
utile de préciser que chaque usager des services de téléphonie mobile peut identifier
au maximum trois cartes SIM par réseau.
Dans un communiqué publié par
l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des technologies de
l’information et de la communication et des postes (AMRTP), cette opération
s’inscrit dans une démarche où l’État et les opérateurs de téléphonie mobile
disposeront de statistiques fiables permettant ainsi une meilleure
planification des objectifs et une fourniture de services adaptés aux
consommateurs.
Le document indique qu’à
partir du 15 décembre prochain, les numéros non-identifiés par le Nina
passeront en mode réception simple avant la désactivation totale de la carte
SIM, puis sa suspension. Cela entraînera la résiliation de l’abonnement.
Aminata DJIBO
Rédaction Lessor
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