
Le ministre Youba Ba appelle les éleveurs concernés au respect strict de la décision guinéenne
Cette décision avait été annoncée par les autorités guinéennes dans un communiqué interministériel en date du 23 janvier dernier.
Selon les autorités guinéennes, cette mesure est motivée par la recrudescence des conflits entre agriculteurs guinéens et éleveurs transhumants maliens, liés à une mauvaise gestion des ressources naturelles. S’y ajoutent l’insuffisance d’espaces pastoraux aménagés et la nécessité de préserver la paix sociale.
Aussitôt informé de la situation, le ministère malien de l’Élevage et de la Pêche a conduit, du 3 au 6 mars, une mission de sensibilisation dans les zones frontalières de Kangaba (Région de Koulikoro), Kita et Bougouni. L’objectif était d’encourager une campagne de transhumance paisible à l’intérieur du territoire national. Par ailleurs, à l’invitation de son homologue guinéen, le ministre Youba Ba s’est rendu à Conakry, du 6 au 8 avril dernier, à la tête d’une délégation. Les échanges ont porté sur la gestion concertée de la décision guinéenne dans le cadre de l’accord bilatéral sur la transhumance liant les deux pays.
«Après les échanges entre la délégation malienne et les autorités guinéennes, la date de sortie des transhumants maliens du territoire guinéen a été prorogée jusqu’au 2 mai 2025, pour permettre un retour paisible et coordonné des éleveurs maliens», précise le communiqué. Une deuxième rencontre entre les départements en charge de l’Élevage des deux pays est prévue à Bamako, avant la fin du mois d’avril, pour réviser le protocole d’accord inter-États sur la transhumance.
Le ministre Youba Ba appelle les éleveurs concernés au respect strict de la décision guinéenne. Il invite à la retenue et au calme, tout en rassurant que plusieurs actions sont en cours au Mali pour faire face à la situation, notamment l’aménagement de périmètres pastoraux et la mise à disposition d’aliments bétail.
Makan SISSOKO
Le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, qui a présidé la rencontre, a expliqué que chaque année 20 millions de tonnes de riz sont consommées en Afrique de l’Ouest avec une moyenne de 45 à 55 kilogrammes par habitant. Et la demande ne cesse d’augmenter du fait de la .
Le directeur général de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap), Alassane Souleymane et le responsable de la Librairie Bah Sarl du Grand hôtel de Bamako, Mamadou Bah, ont signé mercredi après-midi, une convention de partenariat d’une durée d’un an..
Ce type de pluie est, selon les spécialistes, un signal d’alerte pour les autorités, les services météo et la population.
Le ministre de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba, a poursuivi sa mission de supervision du plan de campagne agricole consolidé et harmonisé 2024-2025. Après les étapes de Bougouni et Dioïla, il a effectué du 25 au 26 avril dernier une visite de terrain dans les Régions de San et de Ségo.
C’est le constat fait par le ministre Youba Ba, qui a séjourné dans la zone la semaine dernière. Cette tournée s’inscrivait dans le cadre du suivi des recommandations de la 14è session du Conseil supérieur de l’agriculture.
Le Programme national du système de riziculture intensif (PN-SRI) dont il est question, vise à porter la production nationale à 5,5 millions de tonnes, contre environ 3 millions actuellement.