C’était à la faveur d’un défilé organisé au niveau du terrain scolaire de Gangal. L’événement était présidé par le directeur de cabinet du gouverneur, Mamadou Seydou Diarra, en présence de plusieurs invités. Dans la ferveur de l’événement, le camarade secrétaire général de l’Union régionale des travailleurs de Mopti, Mohamed M. Baby, a insisté sur les valeurs morales du thème, une invite à refuser l’exploitation par la réclamation de conditions de travail humaines, équitables et respectueuses des droits fondamentaux.
Pour lui, préserver la nation, c’est comprendre que le progrès d’un pays repose sur la valeur de son travail, sur l’engagement de ses fils et filles et la promotion de la paix, la stabilité, la cohésion sociale. Mohamed M. Baby a rendu un vibrant hommage aux FAMa pour leur détermination dans la lutte contre les forces du mal. Il a invité les travailleurs de la région à l’union sacrée et à un engagement renouvelé pour l’avenir.
Le représentant du gouverneur a saisi l’occasion pour rappeler la mise en œuvre du pacte de stabilité sociale et de croissance signé, le 25 août 2023 entre le gouvernement, le Patronat et les syndicats dont l’objectif est de contribuer à l’instauration et à la consolidation d’un climat social apaisé dans notre pays. Mamadou Seydou Diarra a remercié l’Union régionale des travailleurs de Mopti pour l’organisation réussie de ces festivités. Le défilé des différentes corporations a mis un terme aux festivités commémoratives du 1er mai dans la Venise malienne.
Dramane COULIBALY / Amap - Mopti
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.