
Un vent de renouveau souffle sur l’établissement de soins oculaires
Mais la direction générale actuelle de l’établissement fait souffler un vent de
renouveau sur l’établissement. Elle marque ses initiatives du sceau de la quête
permanente de l’excellence et du changement pour s’arrimer au train du progrès,
en termes de prise en charge des malades, de recherche et de formation des
ressources humaines.
Sur ce dernier plan, l’IOTA crée et exploite toutes les
opportunités pour répondre doublement aux aspirations de formation de
praticiens compétents et sa vocation sous-régionale. C’est dans cet esprit
qu’il a saisi la balle au rebond pour renouer un nouveau partenariat avec la
Banque islamique de développement (BID) pour entamer le «Projet de formation médicale
continue pour le renforcement des capacités des ressources humaines en santé
oculaire».
Ce programme de formation de
15 mois a été solennellement lancé, hier à l’IOTA, sous la présidence du
directeur général de l’établissement, Ousmane Attaher Dicko. C’était en présence
de son adjoint le Pr Moussa Guindo, du président de la commission santé du
Conseil national de Transition (CNT), le médecin colonel Mamadou Sory Dembélé,
du représentant de la BID, Crispin Nshangalumé, et d’un beau parterre de
directeurs généraux des établissements de santé.
Il est utile de rappeler que
ce projet concernera les praticiens de 9 pays africains qui apprendront des
techniques de chirurgie pointue, celles d’exploration fonctionnelle et
l’ophtalmologie pédiatrique, entre autres. Il s’inscrit en droite ligne de
l’initiative : «Alliance pour la lutte contre la cécité évitable» qui
mobilise les ministères en charge de la Santé à travers les programmes
nationaux de lutte contre la cécité, les partenaires financiers, les centres de
formation et autres ONG.
La formation des ressources
humaines demeure essentielle comme l’huile dans le fonctionnement d’un moteur.
Tous les efforts nécessaires doivent être consentis pour relever le défi à ce
niveau. à ce propos, le directeur général de l’IOTA, un centre
hospitalo-universitaire (CHU) a rappelé l’importance de ce programme de
formation. «Afin d’atténuer le pessimisme qu’il y a de plus en plus autour de
la qualité de nos ressources humaines, l’IOTA a décidé de demeurer un espace de
formation qui allie directement et efficacement la théorie à la pratique.
Pour
cela, notre Institut a toujours offert et continue d’offrir une formation de
haut niveau afin que celles et ceux qui y viennent puissent être immédiatement opérationnels», a souligné
Ousmane Attaher Dicko. Et de dire que la question : «que faire pour bien
faire ?» demeure la boussole qui guide l’action du personnel, des
enseignants et des apprenants dans son établissement. Le patron de l’IOTA a
aussi invité les étudiants stagiaires à se considérer comme des
ambassadeurs de leurs pays respectifs
donc à avoir des attitudes et des comportements irréprochables.
La cheffe du département de
formation à l’IOTA, Pr Fatou Sylla a rappelé la mission de formation initiale
et continue de son établissement, avant de donner d’intéressantes statistiques
sur les ressources humaines formées par l’IOTA, depuis sa création comme organe
de l’Organisation de coopération et de coordination pour la lutte contre les
grandes endémies (OCCGE) à maintenant (l’établissement a été rétrocédé à notre
pays en 2002). Il en ressort que l’IOTA a formé 556 techniciens de santé, 237
aspirants au diplôme d’études spécialisées (DES) en ophtalmologie, c’est-à-dire
des médecins, 107 optométristes et 105 lunettiers dans plus de 23 pays
africains.
La BID qui œuvre dans le développement
a toujours a su depuis très longtemps l’urgence et la nécessité d’investir dans
la formation des compétences (notamment dans le secteur de la santé). Son ambition de poursuivre dans ce sens a été
clairement réaffirmée par son représentant. Pour lui son institution bancaire
continuera, dans les 5 prochaines années, à renforcer la formation des
ressources humaines.
Il a aussi tenu à préciser que l’IOTA est non seulement
une école de formation mais aussi une institution. On est aujourd’hui en droit
de tresser des couronnes à l’IOTA qui continue de garder le leadership en matière
de soins oculaires, de recherche et surtout de formation dans notre
sous-region.
Brehima DOUMBIA
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