
"Avant d'être des footballeuses, nous sommes d'abord des femmes. Être maman, ça change ma vie dans ma façon de voir les choses, de me comporter".Près de deux ans après avoir donné naissance à une petite fille, en mai 2021, la défenseure camerounaise Claudine Falone Meffometou ne regrette rien : à 32 ans, elle est titulaire à Fleury, le 4è de D1 féminine, internationale camerounaise et maman épanouie. Entre football et maternité, elle a choisi... de ne pas choisir, convaincue qu'"aujourd'hui, c'est possible". "Pendant longtemps, beaucoup de filles qui auraient voulu fonder une famille se disaient que leur contrat allait être résilié... La plupart attendaient la fin de carrière pour avoir un enfant. Aujourd'hui, les choses sont différentes et ça fait du bien", résume la Camerounaise.
La défenseure assure avoir eu le soutien permanent de son club, de sa grossesse à son congé maternité en passant par sa période de remise en forme, avec un programme individuel concocté par le préparateur physique. En tout, elle aura été éloignée des terrains pendant dix mois, mais le FC Fleury lui a tout de même offert une prolongation de contrat à l'été 2021. Toutes n'ont pas eu cette chance ces dernières années. L'Islandaise Sara Bjork Gunnarsdottir a ainsi révélé en janvier avoir connu une chute de salaire pendant sa grossesse, dénonçant aussi des réticences de son club, l'OL, à répondre aux impératifs d'une jeune maman à son retour à la compétition, comme l'allaitement lors des déplacements.
Confortée a posteriori par le Tribunal du football de la Fifa, Gunnarsdottir a récupéré ses salaires impayés après un long combat juridique, mais elle a soulevé un vent de soutien des icônes du football féminin mondial. Ballon d'or 2019, l'Américaine Megan Rapinoe avait jugé "honteux" le comportement de l'OL, constatant le "long chemin à faire en termes de culture". Les Américaines ont en effet un coup d'avance sur le sujet - la maternité est inscrite depuis plusieurs années dans le contrat liant les internationales à leur fédération -, mais à l'échelle mondiale, les mamans footballeuses sont peu nombreuses.
Parmi les 3.500 joueuses des principaux Championnats interrogées dans la dernière étude du syndicat mondial des joueurs (Fifpro) sur le sujet, en 2017, seules 2% avaient un enfant. Et parmi ces dernières, seules 8% avaient reçu une allocation de maternité de leur club ou de leur fédération... Ce dossier a pris un virage majeur en janvier 2021, avec la publication par la Fifa d'un nouveau cadre réglementaire. L'instance internationale impose désormais aux fédérations "une période minimale de 14 semaines de congés payés, dont au moins huit doivent être prises après la naissance de l'enfant", assortie d'une obligation de rémunérer la joueuse "aux deux tiers" de son salaire, a minima.
Source AFP
Rédaction Lessor
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