
Il peut y avoir d’autres commandes avant la fête, mais je suis sûr et certain que l’on n’atteindra pas le nombre habituel». Dans l’atelier de Pape Diouf, tailleur au Quartier du fleuve, constat est le même. «L’année dernière, c’était nettement mieux. Il y a eu beaucoup de problèmes cette année à l’échelle mondiale et le Mali n’a pas été épargné par la crise. Quand on tient compte de tous ces facteurs, on peut comprendre la situation», résume avec philosophie Pape Diouf, dont la clientèle est majoritairement composée de femmes. Selon lui, le plus important pour un tailleur, c’est avoir de bonnes relations avec la clientèle et cela passe «par la qualité du travail et le respect des délais». «C’est ainsi que nous avons fidélisé la clientèle», complètera Pape Diouf.
Parmi les clients du tailleur, figure Fatoumata Coulibaly. «Je suis là aujourd’hui (dimanche 3 juillet, ndlr) pour coudre les habits de mes trois enfants, ils sont prioritaires. Les complets vont me coûter 20.000Fcfa. Pour moi, les prix n’ont pas augmenté, mais les gens n’ont pas d’argent. Il y a eu trop de problèmes cette année», a expliqué Fatoumata Coulibaly qui était accompagnée de ses trois enfants. Selon une autre mère de famille qui a préféré garder l’anonymat, la crise a touché tous les secteurs et elle a déboursé 30.000Fcfa pour coudre deux complets de ses enfants. «Ma belle-sœur est tailleur et c’est elle qui s’occupe de toute la famille. Mais avec elle, je paie par tempérament», indique notre interlocutrice.
Dans l’atelier de Daouda à Lafiabougou, l’ambiance est tout autre. Une dizaine de personnes, composées de tailleurs et d’apprentis tailleurs, travaillent dans cet atelier. Ici, la clientèle a l’embarras du choix entre les modèles et les broderies. Selon Daouda, le nombre de commandes a légèrement baissé cette année, avoue-t-il, «depuis deux semaines, nous travaillons nuit et jour pour pouvoir terminer le travail». Le tailleur précisera que chaque année, l’atelier se fixe un délai d’au moins deux semaines avant la fête pour recevoir les commandes. Cela a encore été le cas cette année et certains clients ont été «recalés».
Sinè TRAORE
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.
Le lancement a été présidé par le ministre de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba. Au cours de cette campagne, 15 millions de petits ruminants seront vaccinés et marqués à travers toutes les régions.