
Noël, c’est aussi des retrouvailles entre sœurs et amies
Le Mali est un pays laïc où se côtoient l’islam, le christianisme et les confréries traditionnelles. La tolérance religieuse légendaire qui a toujours caractérisée ce pays favorise les rencontres entre gens de confessions différentes. Ce brassage donne naissance à de nombreux couples mixtes : des conjoints de religion différente qui vivent ensemble.
Ainsi les mariages islamo-chrétiens jalonnent l’histoire de centaines de nos familles. À l’occasion de la fête de Noël passé, notre équipe de reportage s’est rendue mercredi dernier à Korofina Nord en Commune I du District de Bamako dans une famille mixte où le conjoint chrétien s’est marié avec une femme musulmane. Dans ce foyer, Noël est synonyme de partage et de respect mutuel. Dans la famille Dembélé malgré la différence de religion, le couple Emmanuel Dembélé et Zéïnabou Cissé a célébré la fête de Noël dans la ferveur en famille.
Au début de leur union, les conjoints ont pris l’engagement que chacun est libre de vivre sa foi. Et qu’il n’y aura aucune restriction dans les célébrations des fêtes religieuses organisées par le mari ou son épouse. Le foyer de Zéïnabou Cissé, directrice d’une école privée à Bamako, baigne depuis des décennies dans l’harmonie. La tolérance et la convivialité ont forgé un comportement positif dans toutes les circonstances.
Depuis qu’ils sont mariés, Mme Dembélé et son époux célèbrent toutes les fêtes religieuses chrétiennes et musulmanes ensemble. «Elle est fan de Noël», taquine Emmanuel parlant de sa femme.
«Depuis 20 ans, nous célébrons les fêtes religieuses. Aujourd’hui c’est Noël, vous-même vous voyez comment ma belle famille est venue nous accompagner pour la naissance du Christ. Chaque année, c’est comme ça, que ce soit la fête de Pâques ou de Noël nous recevons beaucoup de monde chez nous y compris les voisins», introduit le médecin généraliste officiant dans une clinique privée à Korofina Nord.
Présente dans la cour avec ses sœurs, Zéïnabou confirme : «Oui, Noël, c’est la naissance. Nous fêtons chaque fête religieuse dans la convivialité. Aujourd’hui, le plat du jour est composé de riz au gras avec beaucoup de poulets, sans oublier les boissons sucrées et non sucrées.
Nous commençons la fête depuis la veille. J’invite mes frères et sœurs et les cousines à venir passer la nuit chez moi. Avec eux, on devise tranquillement à la maison en attendant le retour de la messe de minuit de mon mari et de mes garçons.»
En effet, le couple a quatre enfants, dont une fille et trois garçons. Les garçons, explique Zéïnabou, ont tous emboîté le pas à leur papa mais la fille, elle, est musulmane. Par respect pour ma famille, insiste-t-elle, le porc ne figure pas dans les menus gastronomiques le jour de la fête de Noël et même de Pâques. «J’ai eu beaucoup de chance d’avoir cet homme merveilleux qui a beaucoup de respect pour moi et ma famille», confie celle que son mari appelle familièrement «Zeïna».
Les heures passent, la cour d’Emmanuel se remplit de convives. Et le médecin généraliste se dit très heureux de recevoir ses voisins. «Ça fait chaud au cœur de recevoir mes voisins à chaque fête. Ils viennent chez moi, on mange ensemble. Ils sont tous musulmans, à la tabaski, ils m’envoient tous de la viande de mouton», ajoute Emmanuel.
En attendant d’égayer les papilles gustatives avec les repas copieux de midi, les invités d’honneur prennent du thé avec des amuse-bouches. Et c’est à 13h que Mme Dembélé pose le plat du jour que les invités dégustent avec un grand appétit. La fête se poursuit jusqu’au soir où Mme Dembélé et ses sœurs continuent à régaler leurs convives et toute la maisonnée.
Très timide, Fatoumata Dembélé, la seule fille du couple, âgée de 15 ans, est contente de la réussite de la fête. «La fête a été un succès nous avons bien mangé. Mon papa et mes frères sont contents tout comme moi et ma maman même si nous ne sommes pas de la même religion. Bonne fête à toute la communauté chrétienne et bonne fête à mon papa le meilleur du monde (rires)», entonne la fille du couple.
Oumar Sidibé salue la qualité de leur relation avec la famille Dembélé. «Le couple Dembélé vit dans ce quartier depuis 2012, et il est présent à tous les événements sociaux du quartier. Mme Dembélé est très joviale et accueillante avec tout le monde et c’est très normal que nous venions lui témoigner notre amitié en participant à la fête de Noël avec sa famille», précise Sidibé.
Noël est fêté le 25 décembre de chaque année par la communauté chrétienne du monde. Elle se caractérise par des veillées, des prières auxquelles les fidèles participent dans les différentes églises. Nul doute que les fidèles chrétiens maliens n’ont pas manqué de prier pour le retour de la paix et de la sécurité dans notre pays durement meurtri par une décennie de violences terroristes.
Djeneba BAGAYOGO
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