festival musique endogène
C’est la vision qui sous-tend l’organisation de la
1ère édition du Festival des musiques endogènes du Mandé, prévu à Badougou
Djoliba du 18 au 23 février 2025. C’est ce qui ressort d’une conférence de presse
animée, jeudi dernier sur l’île de Diatalan par le maître d’œuvre de
l’événement, le conseiller spécial du Président de la Transition, le
célébrissime chanteur Salif Keïta et le président de la commission
d’organisation du festival, Mamoutou Keïta. C’était en présence de plusieurs
membres de l’organisation.
Le conférencier principal a félicité le
ministre chargé de la Culture, Mamou Daffé, pour sa nomination. «Avec lui, on
peut faire beaucoup de chose», a déclaré Salif Keïta. Il a annoncé que ce
festival est organisé en partenariat avec la Fondation sur le Niger qui a
une expertise avérée dans l’organisation
de ces genres d’événements.
Le programme prévoit des conférences-débats,
des échanges culturels, des visites de sites, des prestations d’artistes
traditionnels et d’autres surprises. Chaque pays présentera deux groupes dans
toutes les disciplines, notamment le ballet, l’ensemble instrumental, deux
tradithérapeutes et autant de chroniqueurs et orateurs. Le pays invité
d’honneur, la Guinée, est attendu avec une forte délégation. On annonce aussi
la participation des pays de la Confédération des États du Sahel (AES).
Cette 1ère édition se tient en prélude du
Festival international de Kourémalé, a précisé Mamoutou Keïta. Après le succès
éclatant de cet autre festival, le natif du Mandé a initié celui des musiques
endogènes pour promouvoir la diversité culturelle de l’aire mandingue. Le but
est de préserver l’identité culturelle mandingue et renforcer la cohésion
sociale, la paix et le vivre ensemble dans l’espace de manding par le biais de
son terroir. Cette rencontre permettra aussi de mobiliser la jeunesse autour de
sa culture, selon les conférenciers.
Le Festival de musiques endogènes du Mandé
réunira pendant trois jours à Badougou les rythmes du terroir autour du Mandan,
du Roukoubou, du Dounoumba (instruments traditionnels de musique) et des
troupes des différents pays participants. Les troupes folkloriques dogons,
Sarakolés, peuls vont également présenter leur savoir lors de cette rencontre
culturelle. Chaque pays présentera une prestation autour des différents
instruments.
Le festival, au-delà du brassage culturel, permettra à la localité de connaître un nouvel essor économique et de sensibiliser les jeunes sur la perte de nos valeurs au profit des nouvelles technologies comme l’utilisation néfaste des réseaux sociaux. Cet espace offre une opportunité de faire connaître les pas de danse et chant qui permettent de relancer l’identité culturelle de Badougou, en particulier, et du Mandé
en général.
Amadou SOW
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