Le dossier, au rôle lors de la session passée, a été renvoyé par les juges pour non comparution du gendarme, qui serait le principal suspect des faits. Non détenu, ce porteur d’uniforme a préféré ne pas se présenter à l’audience. Rappel des faits.
Dans la nuit du 17 au 18 août 2021, aux environs d’une heure, Gaye Galadio Camara a été braqué à bord de sa Land-Cruiser Toyata V8 de couleur blanche, par un individu qui ressemblerait à Adama NIiambélé, un gendarme. Adama Niambélé a enlevé le véhicule l’aurait conduit au Golf, un quartier de Bamako, non loin de la mosquée «Wami », où il l’a abandonné pour raison de crevaison.
Le lendemain, il aurait embarqué à bord de sa voiture ses autres complices ; à savoir Abdoulaye Bissam, Abdoulaye Keita « Man-Ba », Moctar Diakité et Sékou Sacko pour aller voir la Toyota V8, afin de trouver une solution pour la dépanner et la conduire chez un de leur boss. Ainsi, un vulgarisateur a été réquisitionné. Mais ce dernier a été interpellé avec la Toyota V8, par la Brigade de gendarmerie de Kalaban-Coura. Il s’est avéré que la Toyota avait été abandonnée, il y a 4 heures par un individu armé.
Une enquête a été ouverte. Elle a permis d’interpeller d’abord Djénébou Coumaré pour remonter aux autres ; à savoir Abdoulaye Bissam, Abdoulaye Keita «Man-Ba », Moctar Diakité, Habib Bah et Sékou Sacko. Dans la même semaine, les susnommés sont impliqués dans d’autres cas d’enlèvements de véhicules. Saisi par un procès-verbal d’enquête préliminaire de la Brigade d’investigation judiciaire, le parquet du Tribunal de grande instance de la Commune III a requis l’ouverture d’une information judiciaire contre Djénébou Coumaré, Abdoulaye Bissam, Abdoulaye « Man-Ba », Moctar Diakité, Habib Bah, Sékou Sacko, Tianzanga Bénoît Dembélé, Abdoulaye Keita, Saïbou Sinayoko, Adama Niambélé, Kely Diakité et autres pour les infractions suscitées. C’est ainsi que l’information ouverte a permis d’inculper les susnommés pour les mêmes chefs d’infractions. A l’audience, tous les inculpés ont répondu présents, sauf le gendarme. Après des minutes de débats entre les avocats, les accusés et ceux des parties civiles, la Cour a ordonné le renvoi du dossier à la prochaine session pour la manifestation de la vérité.
T. C.
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.