
C’était en présence de la représentante résidente de l’Unicef au Mali, Anita Ingabire, du directeur général de l’Amap, Alassane Souleymane, et du représentant du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Gamer A. Dicko.
Initié pour promouvoir le droit des enfants en leur assurant une plus grande place dans les médias, le projet «Enfants et médias», qui a donné naissance au réseau des enfants journalistes, est le fruit d’un processus rigoureux et inclusif. L’initiative vise à former 17 enfants journalistes (filles et garçons), sélectionnés à l’issue d’un casting.
Le concours de sélection, lancé en ligne en avril dernier, a mobilisé des centaines d’enfants à travers tout le pays. «Les critères appliqués ont permis de garantir l’équité, la diversité régionale, l’égalité entre filles et garçons ainsi que l’inclusion des enfants handicapés», selon la représentante de l’Unicef. Ce réseau, a ajouté Anita Ingabire, reflète la richesse et la pluralité des voix du Mali. S’adressant aux enfants sélectionnés, elle a déclaré : «Vous êtes désormais les porte-paroles de vos camarades.
En vous transmettant les outils du journalisme, micro ou une caméra, nous vous dotons de moyens pour raconter votre réalité, défendre vos droits et devenir des acteurs du changement dans vos communautés. À travers vos reportages, vos interviews et vos chroniques, vous mettrez en lumière les rêves, les réussites, mais aussi les défis auxquels font face les enfants du Mali. Vos productions contribueront, sans aucun doute, à bâtir une société plus juste, plus équitable, et plus attentive aux besoins et aux aspirations de ses enfants.»
De son côté, le directeur général de l’Amap dira que l’investiture du réseau des enfants journalistes est le cœur d’un programme. Pour Alassane Soulyemane, c’est aussi une promesse faite à l’enfance, à la parole libre, à l’avenir. Il a ainsi évoqué le partenariat renouvelé (le 18 février dernier) entre son service et l’Unicef qui se pose comme un engagement commun renforcé autour de trois axes essentiels. Le premier est la couverture médiatique des actions de l’Unifcef avec rigueur et sensibilité pour que chaque initiative en faveur des droits de l’enfant trouve écho dans l’espace public.
Le deuxième est la production éditoriale à travers des articles, portraits et reportages qui éclairent les enjeux de l’enfance avec dignité et pédagogie. Et le troisième axe est l’appui-conseil, pour accompagner I’Unicef dans la valorisation de ses actions, en mettant en lumière les récits, les visages, les efforts. Le DG de l’Amap n’a pas non plus manqué de rappeler que le partenariat qui lie sa structure à l’Unicef est un acte de réciprocité. De ce fait, l’Unicef soutient aussi l’Amap dans le renforcement des capacités de ses journalistes, dans l’appui matériel, roulant et informatique et surtout dans l’accompagnement des enfants journalistes.
S’adressant aux enfants journalistes, il a déclaré : «Ce que vous apprenez ici, ce que vous écrivez, ce que vous racontez, ce que vous dites, ce sont les graines d’un Mali qui sera celui de vos rêves.» Et de réaffirmer l’engagement de sa structure à faire du partenariat avec l’Unicef un levier de transformation, un espace de formation et un creuset de citoyenneté. Pour sa part, le représentant du ministère a salué l’approche de l’Unicef qu’il considère comme un partenaire fidèle du Mali depuis plusieurs décennies pour son appui constant dans les domaines essentiels du développement et notamment de la cause de l’enfant. En outre, Gamer A Dicko a mis en exergue le rôle historique de la direction de l’Amap dans la structuration du paysage médiatique malien qui mérite d'être honoré.
«À travers L’Essor, l’Agence de presse, les éditions en langues nationales et bien d’autres canaux, l’Amap incarne une presse publique soucieuse de vérité, de cohésion et de dignité», a rappelé le conseiller technique.Pour lui, l’initiative témoigne d’une volonté partagée de placer l’enfant au cœur des préoccupations médiatiques, éducatives et citoyennes. Et de dire que le projet incarne la vitalité d’un partenarait exemplaire entre une institution onusienne engagée et une agence nationale résolument tournée vers l’innovation et le service public.
Aussi, a-t-il insisté, le projet lancé prend tout son sens dans un contexte marqué par une crise multidimensionnelle, où l’information devient parfois arme, parfois un refuge.
Fatoumata KAMISSOKO
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