
Celui qui est président de l’Association des donneurs bénévoles de sang a été prélevé 217 fois dans sa vie. On sait que donner son sang est un acte de générosité et de solidarité envers les autres, notamment ceux qui sont en nécessité de transfusion sanguine, autrement dit «donner son sang, c’est sauvé des vies».
Pierre Koné que notre équipe de reportage a rencontré au Centre international de conférences (CIB) le week-end dernier, à l’occasion de la soirée de charité, organisée à l’honneur des victimes d’accidents de la circulation, a une philosophie toute faire : celle d’accomplir des bonnes œuvres et de servir au mieux les personnes en nécessité de transfusion sanguine.
Le sexagénaire a passé 40 ans à donner son sang pour les autres. «J’ai commencé à donner mon sang en janvier 1980. C’est en 2020 que j’ai arrêté de me faire prélever des poches de sang sur instruction de mon médecin pour avoir franchi la limite d’âge autorisée (60 ans)», déclare Pierre Koné avec la sensation du devoir accompli. Son frère jumeau est aussi un champion dans le domaine. Celui-ci a à son actif 211 dons de sang.
Le recordman en matière de don de sang est un modèle qui a su prêcher la solidarité par l’exemple. Il explique qu’au début, il donnait son sang au rythme de chaque deux mois, puis chaque trois pour les hommes et chaque quatre mois pour les femmes. Il souligne avoir continué avec son frère jumeau à donner leur sang au rythme de chaque deux mois par habitude. Il porte visiblement bien ses 60 ans et ses 90 kg. Il balaie d’un revers de manche l’intoxication, selon laquelle les donneurs de sang seraient assujettis à un accident vasculaire cérébral (AVC). Pour lui, l’avantage du don de sang est qu’on peut faire gratuitement deux fois par an le bilan et la famille aussi est couverte.
Selon Pierre Koné, tout être humain âgé de 18 ans peut donner du sang. Seuls les médecins peuvent interdire après consultation le prélèvement de poche de sang chez un individu. «Chaque fois quand je donnais le sang, je me sentais alléger comme un papillon libre. Ce don périodique de sang n’a pas impacté mon poids. On ne mange rien d’extraordinaire, chez moi c'est naturel», explique-t-il avec une pointe d’humour.
Babba COULIBALY
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.